Devenir consultant est un projet attirant de plus en plus de salariés, à la recherche d'indépendance et ayant une certaine expertise dans un domaine spécifique. En qualité d'expert, le consultant intervient sur des problématiques précises au sein d'une entreprise.
Sa mission est d'apporter des recommandations après un diagnostic de la situation. Disposer d'un réseau et d'un portefeuille client est un bon début, mais ne suffit pas pour entamer une carrière de consulting. Voici les 10 étapes essentielles pour devenir consultant.
Comment devenir consultant en 10 étapes
- Identifier le domaine d'expertise
- Déterminer les motivations à devenir consultant
- Définir des objectifs
- Choisir un marché cible
- Passer une certification valorisante
- Créer un site web
- Décider du lieu de travail
- Développer un réseau
- Établir une grille tarifaire
- Savoir dire « non »
10 étapes pour devenir consultant
1 - Identifier le domaine d'expertise
Un consultant doit posséder des compétences techniques et théoriques précises dans le secteur dans lequel il souhaite travailler. De par son expérience passée et ses connaissances, il a acquis une certaine expertise.
La première étape consiste donc à déterminer le domaine dans lequel il excelle. Pour cela, il est nécessaire d'évaluer les atouts et les points forts. Ils peuvent être en corrélation avec des centres d'intérêt, des projets performants déjà menés, le parcours professionnel ou encore des formations. Cela permettra de savoir s'il peut faire figure d'autorité sur le créneau identifié grâce à ses précédentes expériences. Il peut aussi être intéressant de faire une étude de marché afin de déterminer un secteur en accord avec son profil.
À cette étape, il s'agit aussi d'identifier s'il existe de la demande dans le domaine trouvé. Sans demande, le consultant ne trouvera pas de client. Il est donc nécessaire d'étudier le marché avant de se lancer à son compte.
2 - Déterminer les motivations à devenir consultant
Devenir consultant requiert une bonne organisation, de la motivation et des limites bien établies. Il ne suffit pas de vouloir se lancer en indépendant pour réussir à gérer une activité de consulting.
Les raisons qui poussent à faire le métier de consultant peuvent être nombreuses : la quête d'indépendance, d'autonomie, la volonté de se spécialiser dans un domaine, d'approfondir des compétences, une évolution de carrière plus rapide, la valorisation du travail.
Mais gérer sa propre affaire n'est pas de tout repos. Certains obstacles se mettront en travers du chemin. Il est alors facile de se décourager à la moindre complication. Pour éviter cela, il est essentiel de garder à l'esprit pourquoi devenir consultant fait désormais partie d'un choix de vie.
3 - Définir des objectifs
La définition d'objectifs permet de fixer un cap pour développer l'activité de conseil. Il y a, dans un premier temps, les objectifs généraux qui permettent de fixer un cadre : l'activité est-elle vouée à être un job à temps plein ou temps partiel ? A-t-elle besoin, à terme, de recruter des salariés ? Puis, il est nécessaire d'établir des objectifs en accord avec des besoins immédiats.
Tous doivent s'appuyer sur le modèle SMART :
- Spécifiques : ils doivent être clairs et précis.
- Mesurables : les objectifs peuvent se mesurer pour suivre la progression.
- Acceptables : ils doivent être réalistes et raisonnables.
- Réalistes : les objectifs doivent répondre au modèle commercial de l'activité.
- Temporellement définis : il est nécessaire de fixer des échéances.
Ces objectifs s'adaptent selon l'évolution de l'activité. Ils peuvent être modifiés ou revus régulièrement, à chaque trimestre ou à chaque mois.
4 - Choisir un marché cible
Une fois le domaine choisi et les objectifs fixés, il faut réussir à définir de manière précise l'audience cible. Connaître son marché cible permet de savoir comment attirer les prospects pour développer son carnet de clientèle. Mais aussi de proposer un meilleur service pour répondre précisément à leurs besoins.
Pour cela, il suffit de déterminer qui sont les clients idéaux. S'agit-il de start-up, de PME, de TPE, de grands groupes ? Il est nécessaire ensuite de définir leurs motivations, leurs points faibles et leurs points forts, leurs problématiques au quotidien et les obstacles qui les empêchent d'évoluer. Mieux l'audience est ciblée, plus le consultant peut proposer un service qui comblera les attentes de ses prospects.
5 - Passer une certification valorisante
Afin d'asseoir une certaine légitimité en tant que consultant, il est intéressant d'obtenir une certification.
Cela permet aussi de rester concurrentiel, au fait des nouveautés dans son domaine et de prouver sa motivation.
Il peut s'agir de certifications diplômantes portant sur des logiciels, des compétences ou des sujets spécifiques.
6 - Créer un site web
Pour se faire connaître, un consultant doit créer son propre site web, mettant en exergue ses compétences et ses services. Le site vitrine est la première image donnée aux clients potentiels, il doit refléter les valeurs du consultant.
Créer une fiche Google Profile Business est aussi intéressant, pour apparaître dans le référencement local, mais pas suffisant. Il est nécessaire d'établir une stratégie de référencement pour positionner le site web dans les résultats de recherche les plus pertinents. Cela participe fortement à augmenter la visibilité et la notoriété de l'activité, et donc à toucher de nouveaux clients.
7 - Décider du lieu de travail
Un consultant dispose d'une grande liberté. Un des avantages est la possibilité de choisir son lieu de travail : chez soi, en espace coworking, dans un bureau. Le choix peut dépendre de plusieurs facteurs comme le budget alloué et la nécessité d'avoir un local professionnel pour l'accueil des clients ou des rendez-vous.
8 - Développer un réseau
Acquérir un portefeuille client conséquent est la mission principale de chaque consultant. Pour cela, il est nécessaire de développer son réseau grâce aux groupes LinkedIn et Facebook, de participer à des rencontres ou des conférences locales.
Il est important de renforcer sa présence dans le secteur proche et de parler de ses services à toutes les personnes qui pourraient être intéressées. La recommandation et le bouche à oreille sont des outils efficaces pour acquérir ses premiers clients.
9 - Établir une grille tarifaire
Il s'agit peut-être ici de la tâche la plus complexe au lancement d'une activité de conseil. Il est essentiel de définir ses tarifs en fonction de la concurrence, mais surtout de la valeur ajoutée apportée aux clients. Il ne faut pas proposer des prix trop élevés ni trop bas, mais trouver le juste équilibre.
Ensuite, le consultant doit savoir gérer la facturation de ses clients. Il existe de nombreux logiciels qui facilitent la gestion comptable. Il est également possible de faire appel à un cabinet comptable qui simplifiera tout le processus.
10 - Savoir dire « non »
Au début, il est de coutume de dire « oui » à tous les clients et à toutes leurs exigences. Seulement ce n'est pas le travail d'un consultant. Celui-ci doit pouvoir proposer un travail de qualité et organisé.
Un consultant a la liberté de dire « non » lorsqu'un projet n'est pas en adéquation avec ses valeurs, que le profil client ne lui correspond pas, qu'il n'a pas de place dans son planning ou qu'il ne peut pas gérer le rythme imposé. Dans ce cas et si possible, il est conseillé de recommander un confrère qui pourra alors prendre en charge la mission. C'est une manière de refuser tout en faisant preuve de professionnalisme.
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Comment devenir consultant en 10 étapes
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Devenir consultant est un projet attirant de plus en plus de salariés, à la recherche d'indépendance et ayant une certaine expertise dans un domaine spécifique. En qualité d'expert, le consultant intervient sur des problématiques précises au sein d'une entreprise.
Sa mission est d'apporter des recommandations après un diagnostic de la situation. Disposer d'un réseau et d'un portefeuille client est un bon début, mais ne suffit pas pour entamer une carrière de consulting. Voici les 10 étapes essentielles pour devenir consultant.
Comment devenir consultant en 10 étapes
10 étapes pour devenir consultant
1 - Identifier le domaine d'expertise
Un consultant doit posséder des compétences techniques et théoriques précises dans le secteur dans lequel il souhaite travailler. De par son expérience passée et ses connaissances, il a acquis une certaine expertise.
La première étape consiste donc à déterminer le domaine dans lequel il excelle. Pour cela, il est nécessaire d'évaluer les atouts et les points forts. Ils peuvent être en corrélation avec des centres d'intérêt, des projets performants déjà menés, le parcours professionnel ou encore des formations. Cela permettra de savoir s'il peut faire figure d'autorité sur le créneau identifié grâce à ses précédentes expériences. Il peut aussi être intéressant de faire une étude de marché afin de déterminer un secteur en accord avec son profil.
À cette étape, il s'agit aussi d'identifier s'il existe de la demande dans le domaine trouvé. Sans demande, le consultant ne trouvera pas de client. Il est donc nécessaire d'étudier le marché avant de se lancer à son compte.
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2 - Déterminer les motivations à devenir consultant
Devenir consultant requiert une bonne organisation, de la motivation et des limites bien établies. Il ne suffit pas de vouloir se lancer en indépendant pour réussir à gérer une activité de consulting.
Les raisons qui poussent à faire le métier de consultant peuvent être nombreuses : la quête d'indépendance, d'autonomie, la volonté de se spécialiser dans un domaine, d'approfondir des compétences, une évolution de carrière plus rapide, la valorisation du travail.
Mais gérer sa propre affaire n'est pas de tout repos. Certains obstacles se mettront en travers du chemin. Il est alors facile de se décourager à la moindre complication. Pour éviter cela, il est essentiel de garder à l'esprit pourquoi devenir consultant fait désormais partie d'un choix de vie.
3 - Définir des objectifs
La définition d'objectifs permet de fixer un cap pour développer l'activité de conseil. Il y a, dans un premier temps, les objectifs généraux qui permettent de fixer un cadre : l'activité est-elle vouée à être un job à temps plein ou temps partiel ? A-t-elle besoin, à terme, de recruter des salariés ? Puis, il est nécessaire d'établir des objectifs en accord avec des besoins immédiats.
Tous doivent s'appuyer sur le modèle SMART :
Ces objectifs s'adaptent selon l'évolution de l'activité. Ils peuvent être modifiés ou revus régulièrement, à chaque trimestre ou à chaque mois.
4 - Choisir un marché cible
Une fois le domaine choisi et les objectifs fixés, il faut réussir à définir de manière précise l'audience cible. Connaître son marché cible permet de savoir comment attirer les prospects pour développer son carnet de clientèle. Mais aussi de proposer un meilleur service pour répondre précisément à leurs besoins.
Pour cela, il suffit de déterminer qui sont les clients idéaux. S'agit-il de start-up, de PME, de TPE, de grands groupes ? Il est nécessaire ensuite de définir leurs motivations, leurs points faibles et leurs points forts, leurs problématiques au quotidien et les obstacles qui les empêchent d'évoluer. Mieux l'audience est ciblée, plus le consultant peut proposer un service qui comblera les attentes de ses prospects.
5 - Passer une certification valorisante
Afin d'asseoir une certaine légitimité en tant que consultant, il est intéressant d'obtenir une certification.
Cela permet aussi de rester concurrentiel, au fait des nouveautés dans son domaine et de prouver sa motivation.
Il peut s'agir de certifications diplômantes portant sur des logiciels, des compétences ou des sujets spécifiques.
6 - Créer un site web
Pour se faire connaître, un consultant doit créer son propre site web, mettant en exergue ses compétences et ses services. Le site vitrine est la première image donnée aux clients potentiels, il doit refléter les valeurs du consultant.
Créer une fiche Google Profile Business est aussi intéressant, pour apparaître dans le référencement local, mais pas suffisant. Il est nécessaire d'établir une stratégie de référencement pour positionner le site web dans les résultats de recherche les plus pertinents. Cela participe fortement à augmenter la visibilité et la notoriété de l'activité, et donc à toucher de nouveaux clients.
7 - Décider du lieu de travail
Un consultant dispose d'une grande liberté. Un des avantages est la possibilité de choisir son lieu de travail : chez soi, en espace coworking, dans un bureau. Le choix peut dépendre de plusieurs facteurs comme le budget alloué et la nécessité d'avoir un local professionnel pour l'accueil des clients ou des rendez-vous.
8 - Développer un réseau
Acquérir un portefeuille client conséquent est la mission principale de chaque consultant. Pour cela, il est nécessaire de développer son réseau grâce aux groupes LinkedIn et Facebook, de participer à des rencontres ou des conférences locales.
Il est important de renforcer sa présence dans le secteur proche et de parler de ses services à toutes les personnes qui pourraient être intéressées. La recommandation et le bouche à oreille sont des outils efficaces pour acquérir ses premiers clients.
9 - Établir une grille tarifaire
Il s'agit peut-être ici de la tâche la plus complexe au lancement d'une activité de conseil. Il est essentiel de définir ses tarifs en fonction de la concurrence, mais surtout de la valeur ajoutée apportée aux clients. Il ne faut pas proposer des prix trop élevés ni trop bas, mais trouver le juste équilibre.
Ensuite, le consultant doit savoir gérer la facturation de ses clients. Il existe de nombreux logiciels qui facilitent la gestion comptable. Il est également possible de faire appel à un cabinet comptable qui simplifiera tout le processus.
10 - Savoir dire « non »
Au début, il est de coutume de dire « oui » à tous les clients et à toutes leurs exigences. Seulement ce n'est pas le travail d'un consultant. Celui-ci doit pouvoir proposer un travail de qualité et organisé.
Un consultant a la liberté de dire « non » lorsqu'un projet n'est pas en adéquation avec ses valeurs, que le profil client ne lui correspond pas, qu'il n'a pas de place dans son planning ou qu'il ne peut pas gérer le rythme imposé. Dans ce cas et si possible, il est conseillé de recommander un confrère qui pourra alors prendre en charge la mission. C'est une manière de refuser tout en faisant preuve de professionnalisme.
Pour aller plus loin, téléchargez ce guide gratuit et découvrez les bonnes questions à poser pour identifier le meilleur candidat pour un poste de commercial.
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