Ethereum : définition, fonctionnement et utilisation

Rédigé par : Victoire Gué
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Ethereum

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Ethereum désigne une blockchain et sa cryptomonnaie l'Ether. Derrière le Bitcoin, l'Ether jouit d'une renommée de taille sur le marché de la cryptomonnaie.

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Découvrez dans cet article sa définition, son fonctionnement et son utilisation.

D'où vient l'Ethereum ?

Ethereum a été créé en 2015 par Vitalik Buterin, informaticien russo-canadien et ses 7 cofondateurs Anthony Di Iorio, Charles Hoskinson, Mihai Alisie, Amir Chetrit, Joseph Lubin, Gavin Hood et Jeffrey Wilcke. L'objectif de Vitalik Buterin n'était pas uniquement l'hébergement d'une cryptomonnaie. Il souhaitait surtout créer des applications collaboratives et décentralisées. Vitalik Buterin a été très inspiré par Bitcoin et s'inscrit dans sa continuité, mais son protocole Ethereum permet d'élargir l'utilisation de la technologie blockchain. Les applications décentralisées peuvent ainsi désormais être créées par n'importe quel individu.

 

Quel est le but d'Ethereum ?

Le créateur d'Ethereum souhaitait qu'il fonctionne comme un internet décentralisé, il a donc multiplié les possibilités de cet « ordinateur mondial ». Ethereum autorise la création de sa propre cryptomonnaie. Comme Bitcoin, Ethereum permet donc d'envoyer et de recevoir de l'Ether sans banque, ni prestataire intermédiaire. Avec ce protocole, il est également possible de programmer et de publier des contrats intelligents. Ces smart contracts servent notamment à gérer des organisations autonomes et décentralisées (DAO). Il permet également de créer, de distribuer et d'utiliser des dApps (applications décentralisées). Les dApps ne sont limitées ni en utilisateurs ni en utilisations et peuvent comprendre tout service qui aurait pu nécessiter l'intervention d'un intermédiaire.

Parmi les Apps existantes, on peut notamment recenser :

  • des jeux de tokens (NFT) à collectionner ;
  • des assurances ;
  • des services de banque en ligne ;
  • des jeux vidéo ;
  • des services d'achat et de vente d'art digital ;
  • des applications de gestion de cryptomonnaie en ligne ;
  • des réseaux sociaux ;
  • un service de location de puissance de calcul informatique ;
  • l'envoi de SMS cryptés ;
  • des marchés de prédiction ;
  • des applications de financement participatif ;
  • l'envoi de facture automatisée.

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    Comment fonctionne Ethereum ?

    Ethereum a puisé son inspiration dans le fonctionnement du Bitcoin et de sa blockchain, mais en y intégrant des modifications lui permettant de faire fonctionner des applications complexes. En effet, la blockchain Ethereum est similaire à celle de Bitcoin, car elle permet de stocker l'historique des transactions qui sont réalisées sur le réseau. Les nœuds Ethereum stockent l'état des comptes, le solde et les mouvements de chaque compte, le code des smart contracts concernés et l'endroit où ils sont stockés. Ethereum fonctionne donc comme une sorte de compte bancaire où chaque adresse correspond au compte de l'utilisateur.

    Les transactions de la blockchain Ethereum peuvent donc générer et automatiser des contrats intelligents, ou smart contracts en anglais, avec des logiciels spécifiques créés par des développeurs. Un langage de programmation a d'ailleurs été spécialement conçu pour les contrats intelligents d'Ethereum : «  Solidity ». Solidity a été soumis en août 2014 par Gavin Wood, un des cofondateurs d'Ethereum, et a ensuite été développé par Christian Reitwiessner, Alex Beregszaszi et Yoichi Hirai. Un contrat intelligent n'est ni censuré ni vérifié par une personne extérieure. Il consiste à automatiser des transactions crédibles sans tiers sur la blockchain. En effet, il s'agit d'un programme informatique respectant un ensemble de règles régissant les comportements qui mettent à jour la blockchain lorsque certaines conditions sont remplies. Après avoir été rédigé, le contrat intelligent est déployé sur le réseau Ethereum, il y est stocké et exécuté.

    Le code des smart contracts est stocké sur la blockchain et exécuté dans l'EVM (Ethereum Virtual Machine). L'EVM désigne un système dit de « Turing Complet », un système possédant la puissance de calcul de la machine Turing. Il s'agit d'un concept abstrait du fonctionnement des appareils mécaniques de calcul comme les ordinateurs. L'EVM est un système d'exploitation décentralisé qui permet d'exécuter les contrats intelligents. Pour chaque opération de l'EVM, l'utilisateur doit payer des frais en Ether. En fonction de la complexité de l'opération, les frais peuvent être plus ou moins élevés s'ils nécessitent une puissance de calcul plus importante. Ces frais sont appelés « gas ».

    L'EVM permet d'interpréter le code Solidity. Des contrôleurs, appelés « mineurs », ont pour mission de valider les transactions du réseau, d'exécuter le code des smart contracts, d'effectuer les modifications qui viennent de l'exécution de la blockchain. Ce travail leur permet de recevoir les récompenses en Ether dans leur porte-monnaie virtuel.

    Pour que ces mineurs puissent exercer leur mission, la blockchain Ethereum a besoin d'un algorithme de consensus, un accord sur une version unique des données de la blockchain de la part de l'ensemble des acteurs du réseau. L'algorithme de consensus utilisé est aujourd'hui le même que pour la blockchain du Bitcoin, le Proof of Work (PoW pour preuve de travail). Les mineurs valident les nouvelles transactions qui ont lieu sur le réseau et les propagent à travers le réseau.

    Le protocole Ethereum rencontre actuellement deux problématiques majeures. La première concerne la lenteur relative de la validation des transactions et la seconde, les frais excessifs demandés sur le réseau. Il est donc prévu une mise à jour pour régler ces problèmes : Ethereum 2.0. L'objectif est de changer l'algorithme de consensus pour passer du mécanisme Proof Of Work au mécanisme Proof of Stake (PoS pour preuve d'enjeu) qui est moins énergivore. La sécurisation par PoS désigne donc une nouvelle méthode de consensus. Elle consiste à désigner aléatoirement un utilisateur pour qu'il ajoute un bloc à la blockchain. Ce tirage au sort est réalisé en fonction de la quantité de cryptomonnaie détenue par l'utilisateur. Lorsqu'un utilisateur possède une certaine somme de cryptomonnaie, le système considère que la sécurité du réseau lui importe beaucoup. Il aura alors plus de chance d'être choisi pour réaliser un bloc et d'augmenter son capital d'Ether.

    La mise en place d'Ethereum 2.0 a débuté en décembre 2020 et se décompose en trois phases.

    • La Beacon Chain désigne l'annonce de la transition entre Proof of Work et Proof of Stake.
    • Les Shards Chains, ou phase de Sharding, qui correspond à la fragmentation des chaînes qui permettra une amélioration de la capacité et de l'évolutivité de la blockchain Ethereum.
    • La phase de remplacement du moteur d'exécution actuel des smart contracts par l'EWASM (Ethereum Web Assembly) qui permettra d'améliorer la performance d'Ethereum.

     

    Comment Ethereum est-il utilisé ?

    Comme pour le Bitcoin, l'Ether est considéré comme une valeur refuge pour les investisseurs, actuellement très intéressés par les actifs en cryptomonnaies. Il faut savoir que leur valeur n'est contrôlée par aucun organisme central, c'est l'évolution de l'inflation et des taux d'intérêt dans les grandes économies qui influence l'offre et la demande et donc la valeur de l'Ether. C'est également un actif relativement risqué, car sa valeur est fortement volatile. À la différence du Bitcoin, il n'y a aucun plafond à la quantité d'Ether détenue, cependant le système impose une limite annuelle de production de 18 millions sur le marché.

    Au-delà de la spéculation, d'autres utilisations de l'Ether sont également recensées  :

    • l'achat et la vente de cryptomonnaies (Ether, Bitcoin, etc.) sur un site d'échange ;
    • la participation à une Initial Coin Offering (ICO), levée de fonds pour financer le lancement d'un projet ;
    • l'utilisation d'une carte de crédit pour acheter des biens et des services en Ether dans les enseignes qui acceptent cette cryptomonnaie ;
    • les jeux sur un casino Ethereum, etc.

     

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