Bon à Tirer (BAT) : enjeux et bonnes pratiques pour une communication print réussie

Rédigé par : Victoire Gué
Plan de communication

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Tous les supports print d'une entreprise reflètent l'image et la ligne éditoriale adoptée pour sa communication print. Les documents obéissent à des règles strictes de conception définies dans le cahier des charges. Le prototype final, appelé bon à tirer, est à signer obligatoirement avant toute impression.

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Quelle est l'importance du bon à tirer ?

Compte tenu de l'importance des supports prints pour les entreprises, il est essentiel de s'assurer de leur fidélité par rapport au cahier des charges du projet. L'étape du BAT consiste en l'ultime vérification des documents commandés dont l'approbation scelle l'engagement des deux parties, donneur d'ordre et imprimeur.

Le bon à tirer une fois validé, représente fidèlement le document à imprimer correspondant aux attentes du client. Il est ainsi primordial que le donneur d'ordre prenne le temps de vérifier le moindre détail qui le compose. Lorsque plusieurs services coopèrent à la création d'un support print, ils doivent chacun être inclus dans toute la chaîne de la conception jusqu'à la validation du BAT. S'il s'avère nécessaire de modifier le document en cours de route, une communication claire et sans ambiguïté détaillera les changements à effectuer pour revoir la maquette, graphisme et contenu rédactionnel, pour définir un nouveau BAT.

Lorsqu'une entreprise valide un BAT, elle certifie détenir la propriété ou les droits d'utilisation des visuels, logos, slogans ou polices spécifiques employés dans le support print. En effet, leur intégration et reproduction dans les documents imprimés se font sous la seule responsabilité du donneur d'ordre. De plus, l'insertion de photographies prises par des professionnels est soumise à des droits d'auteur à respecter. Les dispositions de la RGPD protègent également les personnes dont les données sont reproduites. Elles disposent ainsi d'un droit de correction, rectification ou suppression de celles-ci. Il est donc nécessaire d'obtenir leur consentement écrit concernant l'utilisation de ces informations ou leur image.

Du côté de l'imprimeur, le bon à tirer servira de base d'impression et de support de vérification de la conformité et de la qualité des documents imprimés. Ce protocole contractuel dédouane d'ailleurs celui-ci des erreurs découvertes après le début du tirage papier. En effet, il constitue la preuve de l'accord du donneur d'ordre sur l'apparence, les caractéristiques et le contenu du support.

 

Que vérifier sur un bon à tirer ?

Étape hautement importante, la relecture du BAT exige une extrême attention, rigueur et minutie afin de ne rien laisser de côté.

 

La présence des éléments constituant l'édition

La mise en page contient-elle bien tous les titres, textes et visuels ? L'harmonie, la cohérence et la visibilité, autant de détails sur lesquels une exigence est requise. En effet, il faut s'assurer que chaque élément figure sur le document. À cause d'un mauvais calibrage au cours du transfert ou montage pour l'impression, des problèmes imprévus peuvent survenir : mauvaise police, calque mal défini, données légales obligatoires, etc. Le mieux est de procéder à une impression de faible résolution afin de la comparer avec le BAT avant d'envoyer la validation à l'imprimerie.

 

La colorimétrie

Cette analyse des couleurs du support print s'avère primordiale, mais compliquée. En effet, si le BAT fourni est numérique, il ne faut pas oublier que le rendu sur écran n'est pas le même que sur papier. Une impression de haute qualité est donc préférable, les couleurs du support de communication étant d'une grande importance. En effet lorsque le plan de communication définit un logo et une charte graphique, il est essentiel d'avoir un aperçu de la réalité des couleurs imprimées pour les valider.

 

Les éléments rédactionnels

Pour tout texte écrit d'un support print la grammaire et l'orthographe doivent être irréprochables. D'ailleurs parmi ces documents, les communiqués de presse sont ceux qui comportent le plus de texte, il sera donc nécessaire d'y apporter une vigilance toute particulière. En effet, une mauvaise tournure de phrase ou une « coquille » peuvent mettre à mal la stratégie de communication de l'entreprise et son image. De la même manière, les détails, tels que le nom de rue sur l'adresse de l'entreprise ou ses coordonnées en général, doivent être vérifiés avec minutie et attention.

 

Les visuels

Il est nécessaire de porter attention à toutes les formes d'altération, de modification ou de distorsion des visuels employés. En effet, les images intégrées aux supports print doivent être de bonne qualité et sans déformation pour une question esthétique. De même, elles ne doivent être ni coupées ni cachées par un autre élément. Lors de l'organisation d'un événement public par exemple, l'entreprise doit porter un intérêt suffisant aux visuels utilisés. En effet, ils serviront à attirer le public et à renforcer l'identification de la marque. Pour les illustrations provenant de banque d'images, il doit s'agir des visuels achetés et non de ceux avec filigrane. Attention à bien vérifier que chacun soit identifié juridiquement avec mentions de sources et droits d'auteur si nécessaire.

 

La police

Si le document comporte différentes polices, il sera nécessaire de vérifier que chacune est à sa place et qu'elles sont toutes lisibles. Il arrive parfois que par des effets d'optique, les polices d'écriture rendent confuse l'identification de la lettre ou du mot. Elles devront également être composées en proportion sur le support et en fonction de son utilisation. L'écriture sur une affiche ne sera pas la même que celle d'un flyer ou d'un catalogue. De même, les mises en gras ou en majuscule doivent attirer suffisamment l'œil, mais être faites avec parcimonie.

 

Le rendu

Il s'agit des détails de grammage de papier, des finitions (aspect glacé, mat…), du fond perdu pour la découpe et le pliage, cohérence et homogénéité, du contrôle du sens de la lecture, de sa lisibilité et clarté par exemple. Ces points techniques, souvent méconnus ou négligés, génèrent pourtant de nombreux inconvénients : image coupée, texte tronqué, mauvaise qualité de lecture…

 

Comment se passe la validation d'un BAT ?

Il est possible de recevoir le bon à tirer sous deux formats différents :

  • Un document papier édité avec une qualité professionnelle d'impression.
  • De façon numérique par l'intermédiaire d'un e-mail contenant le fichier à vérifier.

Lors de l'examen du BAT, des erreurs ou des imperfections peuvent être constatées, il est alors nécessaire de les faire remonter. Les explications concernant les nouvelles demandes doivent alors être exposées clairement. L'imprimeur rectifiera le document en conséquence et renverra alors un nouveau bon à tirer pour validation du print.

Lorsque le document est conforme aux attentes de l'entreprise, il peut être validé. Le donneur d'ordre doit alors apposer son identité, sa signature, la mention « bon à tirer » et la date sur le document ou le fichier envoyé. Dans certains cas comme les catalogues ou les revues de presse, l'imprimeur peut demander un paraphe sur chaque page.

La validation du BAT conditionne l'impression des supports print. Les délais et dates de livraison ne seront donc connus qu'après la réception par l'imprimeur du bon à tirer.

 

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