En mars 2024, 91 421 entreprises ont été créées. Il est capital de suivre plusieurs étapes primordiales qui assureront de bonnes bases à un projet de création d'entreprise. Mais pour devenir entrepreneur, les différents dossiers à monter et les déclarations à faire peuvent prendre du temps et demander un certain investissement. Il est donc important de procéder avec méthode et d'anticiper les démarches.
Rédaction du business plan
Il existe plusieurs outils comptables pour accompagner les entrepreneurs dans la gestion financière de leur entreprise, dont le business plan. C'est ce dernier qui les aidera à lever des fonds pour convaincre banquiers et investisseurs.
Résumer le projet
Le business plan doit débuter par un résumé du projet de création d'entreprise. Cette première étape consiste à décrire de manière brève et accrocheuse les points essentiels du projet, à savoir :
- Son origine et sa nature
- Son idée principale
- Ses objectifs
- Son potentiel dans le secteur d'activité visé
- Son état d'avancement
- Les besoins liés au projet
Décrire l'entreprise
Le business plan doit comporter une description de l'entreprise. Cette section dit comporter des informations basiques telles que le nom de l'entreprise, sa localisation, la date de sa création, le responsable légal ou encore le nombre de salariés. Les entrepreneurs doivent aussi mettre en avant leur secteur d'activité, leur mission, leur vision, leurs valeurs et leurs objectifs à court et long terme.
Présenter les fondateurs de l'entreprise
L'une des étapes capitales dans la rédaction du business plan est de présenter les membres de l'équipe fondatrice. Le but de cette partie est d'exposer les compétences dont cette équipe doit disposer pour réaliser le projet de création d'entreprise. Il convient donc de spécifier le parcours, la formation et l'expérience professionnelle de chaque collaborateur.
Réaliser une étude de marché
Parfois longue et subtile, en fonction du secteur ciblé, cette étape n'en est pas moins fondamentale. L'objectif de l'étude de marché est en effet majeur : identifier la concurrence et déterminer la zone de chalandise. Dans les faits, il faudra :
- Définir les concurrents et estimer leur puissance d'attraction.
- Estimer le nombre de clients potentiels et son rythme de croissance.
- Comprendre la chaîne qui relie prescripteurs, distributeurs et consommateurs.
- Envisager la façon dont le marché visé semble destiné à évoluer.
Toutes ces analyses permettent de se lancer avec un objectif précis en tête, sans rien laisser au hasard. Une fois leur étude de marché effectuée, les entrepreneurs connaîtront les meilleurs canaux pour faire de la publicité et sauront comment se distinguer en tant que nouvelle entreprise.
Présenter les produits ou services
Comme le dit l'entrepreneur Guy Kawasaki, « la meilleure raison pour lancer une entreprise est de créer du sens, de créer un produit ou un service qui contribue à améliorer le monde ». Lors de l'élaboration du business plan, il est primordial pour les entrepreneurs de présenter ce qu'ils comptent vendre, c'est-à-dire leurs produits ou services. Dans cette section, ils doivent détailler différentes informations sur leur offre telles que ses caractéristiques, ses fonctionnalités, ses avantages et son prix, mais aussi sur le processus de production et de vente utilisé.
Définir une stratégie marketing
La rédaction du business plan passe aussi par la définition d'une stratégie marketing. Les entrepreneurs doivent expliquer comment ils envisagent de faire connaître leurs produits ou services et de les vendre, mais également comment ils comptent atteindre leurs clients potentiels. Cette partie doit inclure les éléments suivants :
- Les stratégies de segmentation
- Les stratégies de ciblage
- Les stratégies de positionnement
- Les stratégies d'acquisition et de fidélisation des clients
- Le positionnement tarifaire
- La cible du produit
- Les canaux de publicité et de distribution
Construire son modèle économique
La construction du business model, ou modèle économique, permet de répondre à des questions fondamentales concernant le développement du projet d'entreprise. Il s'agit d'un véritable outil pour réfléchir à la faisabilité du projet en se concentrant sur quelques points essentiels :
- Qui seront les partenaires clés ?
- Quelle est exactement la proposition de valeur ?
- De quelles ressources précises disposent les entrepreneurs ?
En effet, une entreprise ne travaille jamais seule : associés et employés éventuels, fournisseurs, investisseurs, revendeurs, collaborateurs, et bien d'autres encore travailleront nécessairement en lien avec elle.
Le business model est indispensable pour toutes les entreprises, qu'il s'agisse de créer une grande marque industrielle ou une petite start-up.
Ce document offre aux entrepreneurs une meilleure visibilité sur l'avenir de leur entreprise et sur la façon de s'y prendre pour la lancer. Ainsi, ils sauront sur qui s'appuyer et comment présenter leur offre.
Préciser le plan de financement
Dans le business plan, il convient de montrer le plan de financement envisagé par l'entreprise. Cette partie doit identifier les ressources et les apports nécessaires pour réaliser le projet et financer les dépenses de l'entreprise.
Détailler les opérations de l'entreprise
Les différentes opérations de l'entreprise doivent également être détaillées dans le business plan. La partie opérationnelle du document doit donner des détails sur les modalités de fonctionnement de l'entreprise, à savoir :
- La production
- La logistique
- La gestion des stocks
- Les ressources humaines
Réaliser des prévisions financières
La présentation des projections financières de l'entreprise est l'une des sections indispensables du business plan. L'idée est de proposer aux investisseurs une analyse comptable précise sur une période donnée. Pour cela, un dossier financier doit être constitué. Celui-ci doit notamment contenir le compte de résultat prévisionnel, le bilan prévisionnel et le plan de trésorerie. Réaliser les prévisions financières aide les entrepreneurs à obtenir une estimation des coûts de démarrage, des investissements à réaliser et des revenus attendus.
Utiliser un modèle
L'élaboration d'un business plan est une tâche particulièrement chronophage. Pour faciliter la tâche, le mieux est d'utiliser un modèle. De nombreuses plateformes et ressources comme HubSpot proposent un ou plusieurs modèles de business plan avec les différentes étapes indispensables pour rédiger ce document rapidement.
Choisir un nom d'entreprise
Opter pour un nom adapté à son marché
Avant toute chose, le nom de l'entreprise doit être choisi en rapport avec le marché à conquérir. En effet, « sur un marché dynamique, ne pas se démarquer équivaut à être invisible » comme le précise Seth Godin, auteur et ancien cadre d'entreprise. Pour ce faire, il est important de bien déterminer son positionnement et sa cible, mais aussi de réfléchir au type d'offre à proposer aux clients. Grâce à cette étape, les entrepreneurs pourront trouver facilement de nombreuses idées de noms pour leur société.
Faire un brainstorming
L'organisation d'un brainstorming est également un excellent moyen de rechercher des noms uniques et originaux pour l'entreprise à créer et de les mettre sur la table. Pour commencer, les entrepreneurs doivent répertorier les mots-clés relatifs à leur entreprise et leur domaine d'activité. Il est également pertinent d'employer des verbes, des adjectifs et des synonymes pour élargir les possibilités dans la création du nom. En outre, la participation de tous les membres de l'équipe est le maître-mot pour que chacun puisse apporter ses idées. Pour les encourager dans ce sens, il convient d'envoyer un formulaire aux collaborateurs.
Vérifier la disponibilité
Les entrepreneurs doivent procéder à une vérification minutieuse de la disponibilité du nom d'entreprise choisi afin de veiller à ce que celui-ci ne soit pas déjà utilisé par une autre marque. Pour cela, il suffit de consulter le site du registre du commerce et des sociétés, mais aussi des plateformes spécialement conçues telles que l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Pour s'assurer que le nom d'entreprise souhaité est disponible, il est également possible d'effectuer une recherche sur Google ou sur les réseaux sociaux. Si le nom d'entreprise en question ne figure pas dans les résultats de recherche, cela signifie qu'il n'existe pas et qu'il peut donc être adopté.
Déposer la marque
Le choix du nom de l'entreprise passe également par le dépôt de la marque, étape indispensable à sa création. Cela permet aux entrepreneurs de protéger leur marque des risques de contrefaçons. Avant le dépôt de marque, une recherche d'antériorité préliminaire et une recherche d'antériorité supplémentaire doivent être effectuées. Pour être déposée, la marque doit répondre à certaines conditions : être disponible, distinctive, décrite avec des mots et conforme à la loi et aux bonnes mœurs. Le dépôt de marque se fait auprès de l'INPI.
Enregistrer le nom de l'entreprise
Une fois la marque déposée, il ne reste plus qu'à enregistrer le nom de l'entreprise. À ce moment-là, les porteurs du projet de création recevront de la part de l'INPI un accusé de réception avec la date et le numéro national du dépôt. Cet organisme se charge de publier la marque au BOPI (Bulletin Officiel de la Propriété Industrielle) dans un délai moyen d'environ 6 semaines après le dépôt. La marque est enregistrée pour une durée de 10 ans à compter de la date du dépôt. Au bout de cette période, le dépôt doit être renouvelé afin de maintenir la protection de l'entreprise.
Utiliser un générateur de noms d'entreprise
Pour trouver facilement un nom pour son entreprise, la meilleure solution est d'utiliser un générateur en ligne dédié. Un tel outil fournit un large éventail d'idées inspirantes qui aident à trouver un nom d'entreprise créatif et distinctif en seulement quelques clics. L'utilisation d'un générateur de nom d'entreprise présente l'avantage d'apporter un gain de temps précieux aux entrepreneurs, puisqu'il leur suffit de choisir parmi les différentes options proposées par l'outil pour créer leur marque.
Définir une structure juridique adaptée
Le choix du statut juridique dépend de nombreux critères comme le nombre de salariés, le patrimoine engagé et l'ampleur du projet. Chaque forme juridique répond à des obligations légales et des conditions de création différentes. Tout le travail effectué en amont permettra aux entrepreneurs de choisir celle qui sera la plus adaptée à leurs objectifs. Les statuts juridiques les plus utilisés sont la SAS et la SASU qui ont représenté 68 % du nombre total de créations de sociétés en 2021 d'après l'INSEE.
Les statuts juridiques pour entreprendre seul
Les entrepreneurs qui souhaitent travailler seuls doivent choisir entre les statuts suivants :
- L'Auto-Entreprise (AE) ou micro-entreprise, pour éviter les coûts et les formalités dans un marché sans risque.
- L'Entreprise Individuelle (EI), idéale pour les artisans et commerçants.
- L'Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL), pour les entreprises qui prévoient un succès rapide.
Il est également possible d'entreprendre en créant une société. Dans ce cas de figure, deux formes se présentent aux entrepreneurs individuels : l'EURL et la SASU. Toutefois, pour ces deux statuts juridiques, les entrepreneurs peuvent faire entrer des associés ultérieurement et les patrimoines seront protégés. Aussi, l'AE permet de tester son activité sans engendrer de coûts à la création et à la fermeture de l'entreprise.
Les statuts juridiques pour entreprendre avec un ou plusieurs associés
Pour les entrepreneurs qui envisagent de s'associer avec une ou plusieurs personnes, voici les structures les plus courantes :
- L'Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL), pour séparer les activités professionnelles des biens personnels.
- La Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU), afin de tester sa capacité à entreprendre.
- La Société À Responsabilité Limitée (SARL), qui assure moins de charges sociales qu'en SAS.
- La Société par Actions Simplifiée (SAS), parfaite pour les levées de fonds.
- La Société en Nom Collectif (SNC), quand vous souhaitez un régime social de travailleurs non-salariés.
- La Société Anonyme (SA), pour ceux qui créent une grosse entreprise et font appel à un public d'épargne.
- La Société Civile Immobilière, pour gérer un ou plusieurs biens immobiliers.
- La Société d'Exercice Libéral (SEL), pour les professions libérales.
Enregistrer son entreprise
Rédiger les statuts
La première étape pour enregistrer une entreprise consiste à rédiger ses statuts. Apparentés au mode d'emploi de l'entreprise, ces documents définissent et encadrent l'organisation et le fonctionnement de l'entreprise, ainsi que les rapports entre les associés et à l'égard des tiers. Les mentions obligatoires des statuts de l'entreprise sont les suivantes :
- La dénomination ou raison sociale
- La forme juridique
- L'adresse du siège social
- La durée de vie
- L'objet social
- Le montant du capital social
- L'apport de chaque associé
- Les modalités de fonctionnement
Constituer un capital social
Pour immatriculer leur entreprise, les fondateurs doivent constituer un capital social avec l'ensemble les apports qu'ils ont réalisés, qu'ils soient numéraires ou en nature. En échange de leur contribution, ils percevront des parts sociales ou des actions au prorata de leur apport dans le capital de l'entreprise. Le capital social doit être déposé sur un compte bloqué auprès d'une banque ou d'un notaire. Le dépôt peut être effectué de différentes manières : en espèces, par chèque ou par virement. Il doit avoir lieu avant la signature des statuts et l'immatriculation de l'entreprise.
Publier un avis dans un support d'annonces légales
L'une des étapes obligatoires du processus d'immatriculation est la publication d'une annonce légale. L'objectif est de porter à la connaissance des tiers l'existence et les caractéristiques de l'entreprise. Cette démarche doit être effectuée auprès d'un support d'annonces légales habilité situé dans le même département que le siège social de l'entreprise : un JAL (journal d'annonces légales) ou un SPEL (service de presse en ligne). Les informations que la demande de publication de l'avis de création doit contenir sont :
- La dénomination sociale
- La forme juridique
- L'adresse du siège social
- Le montant du capital social
- L'objet social
- La durée de vie
- Le nom du ou des dirigeants
- L'indication du registre dans lequel l'entreprise sera immatriculée
Une fois l'annonce légale parue, la JAL ou le SPEL remettra aux créateurs de l'entreprise une attestation de parution, un document indispensable pour réaliser d'autres formalités telles que l'immatriculation.
Déposer une demande d'immatriculation d'entreprise
Enfin, le processus de création d'entreprise se termine par une demande d'immatriculation auprès du guichet unique. Pour être validé, le dossier doit comporter les pièces suivantes :
- Un formulaire dûment complété et signé
- Les statuts de l'entreprise signés
- Un justificatif de siège social
- Une attestation de non-condamnation
- Une attestation de parution de l'avis de création
- Une attestation de dépôt du capital
- Un chèque pour régler les émoluments du greffe du tribunal de commerce
En cas d'acceptation de la demande d'immatriculation, le ou les créateurs de l'entreprise recevront un extrait Kbis et un numéro SIRET.
Trouver des financements
Le financement est l'un des principaux défis auxquels sont confrontés les entrepreneurs lors du lancement de leur activité. Il existe de nombreuses solutions qui leur permettent de financer leurs entreprises.
L'apport personnel
Tout entrepreneur doit prévoir un certain nombre de frais pour concrétiser un projet de création d'entreprise. Bénéficier d'un minimum de fonds est alors nécessaire pour démarrer l'activité. L'apport personnel correspond à la somme d'argent investie par le créateur de l'entreprise. C'est l'une des méthodes les plus simples et les plus courantes pour financer une société nouvellement créée. L'apport personnel permet au futur entrepreneur de prouver aux futurs fournisseurs, partenaires et investisseurs potentiels la crédibilité de son projet. En règle générale, l'apport personnel doit représenter environ 30 % du coût total du projet.
L'emprunt bancaire
L'emprunt bancaire est l'une des solutions de financement auxquelles les porteurs d'un projet de création recourent le plus. Une fois qu'un entrepreneur a pu financer ses besoins par des fonds propres, il a la possibilité de demander un financement à une banque. Pour que son banquier puisse lui accorder un emprunt, l'entrepreneur doit lui présenter un dossier avec de solides garanties. De plus, un apport de 20 % à 30 % est généralement exigé par la banque. La durée du remboursement d'un prêt professionnel se situe en moyenne entre 5 et 7 ans.
Le microcrédit
Le microcrédit est un prêt de faible montant destiné aux entrepreneurs qui ne peuvent pas contracter un crédit bancaire classique. Ce type d'emprunt a la particularité d'être proposé par des organismes associatifs. Par exemple, l'ADIE (Association pour le droit à l'initiative économique) accorde des microcrédits jusqu'à 10 000 € pour la création ou le développement d'une entreprise. L'octroi du microcrédit est déterminé par différents critères : le porteur du projet, le projet en question et la capacité de remboursement.
La love money
La love money désigne la contribution financière apportée par les proches d'un créateur d'entreprise pour son projet, que ce soit sa famille ou ses amis. Ce type de financement présente des avantages fiscaux intéressants : il permet aux prêteurs de bénéficier d'une réduction d'impôts sur les sommes qu'ils ont investies.
Les business angels
Les entrepreneurs peuvent aussi faire appel à un business angel. Il s'agit d'une personne physique qui décide d'investir dans des projets d'entreprise prometteurs. Sa mission est d'accompagner les entrepreneurs innovants dans la création et le développement de leur société. Le choix des projets auxquels le business angel va participer est rigoureux et dépend du potentiel de réussite des entrepreneurs qui en sont les porteurs. Ainsi, le processus de collecte de fonds peut s'avérer long. Par ailleurs, l'entreprise Bpifrance Création précise qu'idéalement « si les conditions sont favorables, le business angel revend sa participation dans un délai de 3 à 5 ans ». De plus, d'après la fédération nationale France Angels, les montants qu'un business angel peut financer se situent entre 50 000 € et 700 000 €.
Le crowdfunding
Le crowdfunding, appelé également financement participatif, permet aux entrepreneurs de faire appel à la participation de personnes prêtes à investir de l'argent, via une plateforme sur internet, dans des projets de création d'entreprise. Cette contribution peut prendre 3 formes différentes :
- Un prêt
- Un investissement via la souscription de titres financiers
- Un don
Créer une identité de marque
Jeff Bezos, fondateur et dirigeant d'Amazon, explique que « la marque d'une entreprise est comme la réputation de quelqu'un : vous la développez en effectuant un travail remarquable sur des tâches difficiles ». L'élaboration d'une identité de marque est donc l'une des étapes indispensables à la création d'une entreprise.
Créer un logo
En premier lieu, la création d'une identité de marque passe par l'élaboration d'un logo, principal élément représentatif de l'image et de l'activité de l'entreprise. Cet élément permet de rendre la société unique et facilement identifiable aux yeux des clients. Le logo se compose de textes, de couleurs et de formes et peut être accompagné d'un slogan. Il doit être conçu de manière simple et sans surcharge pour être agréable à l'œil. Le logo doit également être porteur de sens, atemporel et surtout cohérent avec l'identité visuelle de l'entreprise. L'utilisation d'un générateur d'identité de marque comme celui de HubSpot permet de créer un logo professionnel facilement en quelques clics.
Construire une identité visuelle
L'identité visuelle désigne l'ensemble des éléments qui caractérisent l'image de marque et la personnalité de l'entreprise. En créer une permet à l'entreprise d'être reconnaissable sur tous les canaux de communication. En plus du logo de l'entreprise, l'identité visuelle comprend une palette de couleurs, une typographie et des éléments visuels comme des images, des pictogrammes, des icônes ou des motifs. Tous ces éléments graphiques doivent refléter les valeurs et la culture de l'entreprise, mais aussi le message à transmettre.
Sélectionner les bons outils de communication
Pour être efficace, l'identité de marque doit être exploitée sur les supports de communication de l'entreprise. Encore faut-il choisir les canaux adéquats pour atteindre le public visé et développer sa visibilité, qu'ils soient traditionnels ou digitaux. L'utilisation des supports numériques, tels que le site internet de l'entreprise et les réseaux sociaux, est l'un des meilleurs moyens pour faire interagir l'identité de la marque avec sa cible.
Élaborer une charte graphique
Tous les éléments de l'identité visuelle doivent être intégrés dans une charte graphique. Cet outil donne aux équipes des indications sur l'utilisation de l'identité visuelle, qu'il s'agisse des images, des couleurs ou de la typographie. La création de la charte graphique est alors une étape indispensable pour garantir la cohérence visuelle de l'entreprise via les supports de communication.
Respect des obligations légales
La création d'une société implique le respect d'un certain nombre de dispositions légales. Prendre connaissance des lois et réglementations permet aux créateurs d'entreprise de concrétiser leurs projets sur de bonnes bases juridiques et de la protéger contre d'éventuelles responsabilités. Lors de la création de l'entreprise, de nombreuses formalités doivent obligatoirement être effectuées :
- Regrouper les documents indispensables à la vie de l'entreprise
- Demander un numéro d'identification
- S'inscrire auprès de l'administration fiscale de l'État
- Connaître les impôts et taxes auxquels l'entreprise est soumise
- Demander des licences et des permis d'exploitation
- S'inscrire aux taxes patronales de l'État
- Souscrire à une assurance
- Adhérer à une caisse de retraite complémentaire
- Prévoir une protection des biens intellectuels de l'entreprise
- Ouvrir un compte bancaire
- Établir un accord d'exploitation
- Domicilier l'entreprise
- Déclarer l'entreprise
- Choisir une solution comptable en fonction du statut juridique
- Suivre les formations obligatoires ou recommandées
Démarrer son entreprise
Une fois l'entreprise créée, son créateur, qui en devient alors le dirigeant, peut débuter son activité. Tout ce qu'il a à faire, c'est de faire connaître sa société, mais surtout d'assurer sa bonne gestion au quotidien. Voici quelques conseils à suivre pour réussir le lancement de son activité :
- Se faire accompagner par des professionnels compétents
- Prévoir une marge de manœuvre financière suffisante
- Réserver les noms de domaine associé au nom de l'entreprise dès que possible
- Rédiger un plan de marketing
- Déterminer sa stratégie de vente
- Développer sa clientèle
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En mars 2024, 91 421 entreprises ont été créées. Il est capital de suivre plusieurs étapes primordiales qui assureront de bonnes bases à un projet de création d'entreprise. Mais pour devenir entrepreneur, les différents dossiers à monter et les déclarations à faire peuvent prendre du temps et demander un certain investissement. Il est donc important de procéder avec méthode et d'anticiper les démarches.
Sommaire
I - Rédaction du business plan
II - Choisir un nom d'entreprise
III - Définir une structure juridique adaptée
IV - Enregistrer son entreprise
V - Trouver des financements
VI - Créer une identité de marque
VII - Respect des obligations légales
VIII - Démarrer son entreprise
Rédaction du business plan
Il existe plusieurs outils comptables pour accompagner les entrepreneurs dans la gestion financière de leur entreprise, dont le business plan. C'est ce dernier qui les aidera à lever des fonds pour convaincre banquiers et investisseurs.
Résumer le projet
Le business plan doit débuter par un résumé du projet de création d'entreprise. Cette première étape consiste à décrire de manière brève et accrocheuse les points essentiels du projet, à savoir :
Décrire l'entreprise
Le business plan doit comporter une description de l'entreprise. Cette section dit comporter des informations basiques telles que le nom de l'entreprise, sa localisation, la date de sa création, le responsable légal ou encore le nombre de salariés. Les entrepreneurs doivent aussi mettre en avant leur secteur d'activité, leur mission, leur vision, leurs valeurs et leurs objectifs à court et long terme.
Présenter les fondateurs de l'entreprise
L'une des étapes capitales dans la rédaction du business plan est de présenter les membres de l'équipe fondatrice. Le but de cette partie est d'exposer les compétences dont cette équipe doit disposer pour réaliser le projet de création d'entreprise. Il convient donc de spécifier le parcours, la formation et l'expérience professionnelle de chaque collaborateur.
Réaliser une étude de marché
Parfois longue et subtile, en fonction du secteur ciblé, cette étape n'en est pas moins fondamentale. L'objectif de l'étude de marché est en effet majeur : identifier la concurrence et déterminer la zone de chalandise. Dans les faits, il faudra :
Toutes ces analyses permettent de se lancer avec un objectif précis en tête, sans rien laisser au hasard. Une fois leur étude de marché effectuée, les entrepreneurs connaîtront les meilleurs canaux pour faire de la publicité et sauront comment se distinguer en tant que nouvelle entreprise.
Présenter les produits ou services
Comme le dit l'entrepreneur Guy Kawasaki, « la meilleure raison pour lancer une entreprise est de créer du sens, de créer un produit ou un service qui contribue à améliorer le monde ». Lors de l'élaboration du business plan, il est primordial pour les entrepreneurs de présenter ce qu'ils comptent vendre, c'est-à-dire leurs produits ou services. Dans cette section, ils doivent détailler différentes informations sur leur offre telles que ses caractéristiques, ses fonctionnalités, ses avantages et son prix, mais aussi sur le processus de production et de vente utilisé.
Définir une stratégie marketing
La rédaction du business plan passe aussi par la définition d'une stratégie marketing. Les entrepreneurs doivent expliquer comment ils envisagent de faire connaître leurs produits ou services et de les vendre, mais également comment ils comptent atteindre leurs clients potentiels. Cette partie doit inclure les éléments suivants :
Construire son modèle économique
La construction du business model, ou modèle économique, permet de répondre à des questions fondamentales concernant le développement du projet d'entreprise. Il s'agit d'un véritable outil pour réfléchir à la faisabilité du projet en se concentrant sur quelques points essentiels :
En effet, une entreprise ne travaille jamais seule : associés et employés éventuels, fournisseurs, investisseurs, revendeurs, collaborateurs, et bien d'autres encore travailleront nécessairement en lien avec elle.
Le business model est indispensable pour toutes les entreprises, qu'il s'agisse de créer une grande marque industrielle ou une petite start-up.
Ce document offre aux entrepreneurs une meilleure visibilité sur l'avenir de leur entreprise et sur la façon de s'y prendre pour la lancer. Ainsi, ils sauront sur qui s'appuyer et comment présenter leur offre.
Préciser le plan de financement
Dans le business plan, il convient de montrer le plan de financement envisagé par l'entreprise. Cette partie doit identifier les ressources et les apports nécessaires pour réaliser le projet et financer les dépenses de l'entreprise.
Détailler les opérations de l'entreprise
Les différentes opérations de l'entreprise doivent également être détaillées dans le business plan. La partie opérationnelle du document doit donner des détails sur les modalités de fonctionnement de l'entreprise, à savoir :
Réaliser des prévisions financières
La présentation des projections financières de l'entreprise est l'une des sections indispensables du business plan. L'idée est de proposer aux investisseurs une analyse comptable précise sur une période donnée. Pour cela, un dossier financier doit être constitué. Celui-ci doit notamment contenir le compte de résultat prévisionnel, le bilan prévisionnel et le plan de trésorerie. Réaliser les prévisions financières aide les entrepreneurs à obtenir une estimation des coûts de démarrage, des investissements à réaliser et des revenus attendus.
Utiliser un modèle
L'élaboration d'un business plan est une tâche particulièrement chronophage. Pour faciliter la tâche, le mieux est d'utiliser un modèle. De nombreuses plateformes et ressources comme HubSpot proposent un ou plusieurs modèles de business plan avec les différentes étapes indispensables pour rédiger ce document rapidement.
Choisir un nom d'entreprise
Opter pour un nom adapté à son marché
Avant toute chose, le nom de l'entreprise doit être choisi en rapport avec le marché à conquérir. En effet, « sur un marché dynamique, ne pas se démarquer équivaut à être invisible » comme le précise Seth Godin, auteur et ancien cadre d'entreprise. Pour ce faire, il est important de bien déterminer son positionnement et sa cible, mais aussi de réfléchir au type d'offre à proposer aux clients. Grâce à cette étape, les entrepreneurs pourront trouver facilement de nombreuses idées de noms pour leur société.
Faire un brainstorming
L'organisation d'un brainstorming est également un excellent moyen de rechercher des noms uniques et originaux pour l'entreprise à créer et de les mettre sur la table. Pour commencer, les entrepreneurs doivent répertorier les mots-clés relatifs à leur entreprise et leur domaine d'activité. Il est également pertinent d'employer des verbes, des adjectifs et des synonymes pour élargir les possibilités dans la création du nom. En outre, la participation de tous les membres de l'équipe est le maître-mot pour que chacun puisse apporter ses idées. Pour les encourager dans ce sens, il convient d'envoyer un formulaire aux collaborateurs.
Vérifier la disponibilité
Les entrepreneurs doivent procéder à une vérification minutieuse de la disponibilité du nom d'entreprise choisi afin de veiller à ce que celui-ci ne soit pas déjà utilisé par une autre marque. Pour cela, il suffit de consulter le site du registre du commerce et des sociétés, mais aussi des plateformes spécialement conçues telles que l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Pour s'assurer que le nom d'entreprise souhaité est disponible, il est également possible d'effectuer une recherche sur Google ou sur les réseaux sociaux. Si le nom d'entreprise en question ne figure pas dans les résultats de recherche, cela signifie qu'il n'existe pas et qu'il peut donc être adopté.
Déposer la marque
Le choix du nom de l'entreprise passe également par le dépôt de la marque, étape indispensable à sa création. Cela permet aux entrepreneurs de protéger leur marque des risques de contrefaçons. Avant le dépôt de marque, une recherche d'antériorité préliminaire et une recherche d'antériorité supplémentaire doivent être effectuées. Pour être déposée, la marque doit répondre à certaines conditions : être disponible, distinctive, décrite avec des mots et conforme à la loi et aux bonnes mœurs. Le dépôt de marque se fait auprès de l'INPI.
Enregistrer le nom de l'entreprise
Une fois la marque déposée, il ne reste plus qu'à enregistrer le nom de l'entreprise. À ce moment-là, les porteurs du projet de création recevront de la part de l'INPI un accusé de réception avec la date et le numéro national du dépôt. Cet organisme se charge de publier la marque au BOPI (Bulletin Officiel de la Propriété Industrielle) dans un délai moyen d'environ 6 semaines après le dépôt. La marque est enregistrée pour une durée de 10 ans à compter de la date du dépôt. Au bout de cette période, le dépôt doit être renouvelé afin de maintenir la protection de l'entreprise.
Utiliser un générateur de noms d'entreprise
Pour trouver facilement un nom pour son entreprise, la meilleure solution est d'utiliser un générateur en ligne dédié. Un tel outil fournit un large éventail d'idées inspirantes qui aident à trouver un nom d'entreprise créatif et distinctif en seulement quelques clics. L'utilisation d'un générateur de nom d'entreprise présente l'avantage d'apporter un gain de temps précieux aux entrepreneurs, puisqu'il leur suffit de choisir parmi les différentes options proposées par l'outil pour créer leur marque.
Définir une structure juridique adaptée
Le choix du statut juridique dépend de nombreux critères comme le nombre de salariés, le patrimoine engagé et l'ampleur du projet. Chaque forme juridique répond à des obligations légales et des conditions de création différentes. Tout le travail effectué en amont permettra aux entrepreneurs de choisir celle qui sera la plus adaptée à leurs objectifs. Les statuts juridiques les plus utilisés sont la SAS et la SASU qui ont représenté 68 % du nombre total de créations de sociétés en 2021 d'après l'INSEE.
Les statuts juridiques pour entreprendre seul
Les entrepreneurs qui souhaitent travailler seuls doivent choisir entre les statuts suivants :
Il est également possible d'entreprendre en créant une société. Dans ce cas de figure, deux formes se présentent aux entrepreneurs individuels : l'EURL et la SASU. Toutefois, pour ces deux statuts juridiques, les entrepreneurs peuvent faire entrer des associés ultérieurement et les patrimoines seront protégés. Aussi, l'AE permet de tester son activité sans engendrer de coûts à la création et à la fermeture de l'entreprise.
Les statuts juridiques pour entreprendre avec un ou plusieurs associés
Pour les entrepreneurs qui envisagent de s'associer avec une ou plusieurs personnes, voici les structures les plus courantes :
Enregistrer son entreprise
Rédiger les statuts
La première étape pour enregistrer une entreprise consiste à rédiger ses statuts. Apparentés au mode d'emploi de l'entreprise, ces documents définissent et encadrent l'organisation et le fonctionnement de l'entreprise, ainsi que les rapports entre les associés et à l'égard des tiers. Les mentions obligatoires des statuts de l'entreprise sont les suivantes :
Constituer un capital social
Pour immatriculer leur entreprise, les fondateurs doivent constituer un capital social avec l'ensemble les apports qu'ils ont réalisés, qu'ils soient numéraires ou en nature. En échange de leur contribution, ils percevront des parts sociales ou des actions au prorata de leur apport dans le capital de l'entreprise. Le capital social doit être déposé sur un compte bloqué auprès d'une banque ou d'un notaire. Le dépôt peut être effectué de différentes manières : en espèces, par chèque ou par virement. Il doit avoir lieu avant la signature des statuts et l'immatriculation de l'entreprise.
Publier un avis dans un support d'annonces légales
L'une des étapes obligatoires du processus d'immatriculation est la publication d'une annonce légale. L'objectif est de porter à la connaissance des tiers l'existence et les caractéristiques de l'entreprise. Cette démarche doit être effectuée auprès d'un support d'annonces légales habilité situé dans le même département que le siège social de l'entreprise : un JAL (journal d'annonces légales) ou un SPEL (service de presse en ligne). Les informations que la demande de publication de l'avis de création doit contenir sont :
Une fois l'annonce légale parue, la JAL ou le SPEL remettra aux créateurs de l'entreprise une attestation de parution, un document indispensable pour réaliser d'autres formalités telles que l'immatriculation.
Déposer une demande d'immatriculation d'entreprise
Enfin, le processus de création d'entreprise se termine par une demande d'immatriculation auprès du guichet unique. Pour être validé, le dossier doit comporter les pièces suivantes :
En cas d'acceptation de la demande d'immatriculation, le ou les créateurs de l'entreprise recevront un extrait Kbis et un numéro SIRET.
Trouver des financements
Le financement est l'un des principaux défis auxquels sont confrontés les entrepreneurs lors du lancement de leur activité. Il existe de nombreuses solutions qui leur permettent de financer leurs entreprises.
L'apport personnel
Tout entrepreneur doit prévoir un certain nombre de frais pour concrétiser un projet de création d'entreprise. Bénéficier d'un minimum de fonds est alors nécessaire pour démarrer l'activité. L'apport personnel correspond à la somme d'argent investie par le créateur de l'entreprise. C'est l'une des méthodes les plus simples et les plus courantes pour financer une société nouvellement créée. L'apport personnel permet au futur entrepreneur de prouver aux futurs fournisseurs, partenaires et investisseurs potentiels la crédibilité de son projet. En règle générale, l'apport personnel doit représenter environ 30 % du coût total du projet.
L'emprunt bancaire
L'emprunt bancaire est l'une des solutions de financement auxquelles les porteurs d'un projet de création recourent le plus. Une fois qu'un entrepreneur a pu financer ses besoins par des fonds propres, il a la possibilité de demander un financement à une banque. Pour que son banquier puisse lui accorder un emprunt, l'entrepreneur doit lui présenter un dossier avec de solides garanties. De plus, un apport de 20 % à 30 % est généralement exigé par la banque. La durée du remboursement d'un prêt professionnel se situe en moyenne entre 5 et 7 ans.
Le microcrédit
Le microcrédit est un prêt de faible montant destiné aux entrepreneurs qui ne peuvent pas contracter un crédit bancaire classique. Ce type d'emprunt a la particularité d'être proposé par des organismes associatifs. Par exemple, l'ADIE (Association pour le droit à l'initiative économique) accorde des microcrédits jusqu'à 10 000 € pour la création ou le développement d'une entreprise. L'octroi du microcrédit est déterminé par différents critères : le porteur du projet, le projet en question et la capacité de remboursement.
La love money
La love money désigne la contribution financière apportée par les proches d'un créateur d'entreprise pour son projet, que ce soit sa famille ou ses amis. Ce type de financement présente des avantages fiscaux intéressants : il permet aux prêteurs de bénéficier d'une réduction d'impôts sur les sommes qu'ils ont investies.
Les business angels
Les entrepreneurs peuvent aussi faire appel à un business angel. Il s'agit d'une personne physique qui décide d'investir dans des projets d'entreprise prometteurs. Sa mission est d'accompagner les entrepreneurs innovants dans la création et le développement de leur société. Le choix des projets auxquels le business angel va participer est rigoureux et dépend du potentiel de réussite des entrepreneurs qui en sont les porteurs. Ainsi, le processus de collecte de fonds peut s'avérer long. Par ailleurs, l'entreprise Bpifrance Création précise qu'idéalement « si les conditions sont favorables, le business angel revend sa participation dans un délai de 3 à 5 ans ». De plus, d'après la fédération nationale France Angels, les montants qu'un business angel peut financer se situent entre 50 000 € et 700 000 €.
Le crowdfunding
Le crowdfunding, appelé également financement participatif, permet aux entrepreneurs de faire appel à la participation de personnes prêtes à investir de l'argent, via une plateforme sur internet, dans des projets de création d'entreprise. Cette contribution peut prendre 3 formes différentes :
Créer une identité de marque
Jeff Bezos, fondateur et dirigeant d'Amazon, explique que « la marque d'une entreprise est comme la réputation de quelqu'un : vous la développez en effectuant un travail remarquable sur des tâches difficiles ». L'élaboration d'une identité de marque est donc l'une des étapes indispensables à la création d'une entreprise.
Créer un logo
En premier lieu, la création d'une identité de marque passe par l'élaboration d'un logo, principal élément représentatif de l'image et de l'activité de l'entreprise. Cet élément permet de rendre la société unique et facilement identifiable aux yeux des clients. Le logo se compose de textes, de couleurs et de formes et peut être accompagné d'un slogan. Il doit être conçu de manière simple et sans surcharge pour être agréable à l'œil. Le logo doit également être porteur de sens, atemporel et surtout cohérent avec l'identité visuelle de l'entreprise. L'utilisation d'un générateur d'identité de marque comme celui de HubSpot permet de créer un logo professionnel facilement en quelques clics.
Construire une identité visuelle
L'identité visuelle désigne l'ensemble des éléments qui caractérisent l'image de marque et la personnalité de l'entreprise. En créer une permet à l'entreprise d'être reconnaissable sur tous les canaux de communication. En plus du logo de l'entreprise, l'identité visuelle comprend une palette de couleurs, une typographie et des éléments visuels comme des images, des pictogrammes, des icônes ou des motifs. Tous ces éléments graphiques doivent refléter les valeurs et la culture de l'entreprise, mais aussi le message à transmettre.
Sélectionner les bons outils de communication
Pour être efficace, l'identité de marque doit être exploitée sur les supports de communication de l'entreprise. Encore faut-il choisir les canaux adéquats pour atteindre le public visé et développer sa visibilité, qu'ils soient traditionnels ou digitaux. L'utilisation des supports numériques, tels que le site internet de l'entreprise et les réseaux sociaux, est l'un des meilleurs moyens pour faire interagir l'identité de la marque avec sa cible.
Élaborer une charte graphique
Tous les éléments de l'identité visuelle doivent être intégrés dans une charte graphique. Cet outil donne aux équipes des indications sur l'utilisation de l'identité visuelle, qu'il s'agisse des images, des couleurs ou de la typographie. La création de la charte graphique est alors une étape indispensable pour garantir la cohérence visuelle de l'entreprise via les supports de communication.
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Respect des obligations légales
La création d'une société implique le respect d'un certain nombre de dispositions légales. Prendre connaissance des lois et réglementations permet aux créateurs d'entreprise de concrétiser leurs projets sur de bonnes bases juridiques et de la protéger contre d'éventuelles responsabilités. Lors de la création de l'entreprise, de nombreuses formalités doivent obligatoirement être effectuées :
Démarrer son entreprise
Une fois l'entreprise créée, son créateur, qui en devient alors le dirigeant, peut débuter son activité. Tout ce qu'il a à faire, c'est de faire connaître sa société, mais surtout d'assurer sa bonne gestion au quotidien. Voici quelques conseils à suivre pour réussir le lancement de son activité :
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