Le rapport social media répond à une problématique importante. Les réseaux sociaux fournissent aux entreprises de nombreuses données qui peuvent être récupérées, soit en interne par le responsable du marketing digital, soit par une agence ou un community manager indépendant. Quelle que soit la solution choisie, ces informations doivent faire l'objet d'une analyse précise afin d'orienter de manière pertinente la stratégie Social Media, aujourd'hui indispensable au développement d'une audience active et engagée.
Le traitement de ces données passe par la définition et le suivi d'indicateurs de performance, aussi appelés KPI. Ils permettent de mesurer l'efficacité des actions déployées, d'observer l'évolution des campagnes et d'ajuster la stratégie en conséquence. Pour les rendre lisibles aux décideurs et ainsi justifier les choix réalisés, il est essentiel de les présenter dans des rapports visuels et clairs, spécialement pensés pour les réseaux sociaux.
Qu'est-ce qu'un rapport social media ?
Un rapport social media (ou rapport sur les réseaux sociaux) est un document qui rassemble les données d'une stratégie Social Media sous une forme claire afin de suivre leur progression. Cet outil utilise des KPI (indicateurs de performance) pour savoir si la stratégie employée est la bonne pour atteindre les objectifs fixés en amont.
Quand faut-il faire un rapport social media ?
La périodicité du reporting social media peut être quotidienne, hebdomadaire ou correspondre à la durée de la campagne en cours. L'idéal reste tout de même d'établir un rapport mensuel contenant suffisamment de données pour justifier les décisions prises et pour changer de cap rapidement si le besoin s'en fait sentir.
Le rapport sur les réseaux sociaux est essentiel pour mesurer la performance des campagnes lancées, déceler les contenus préférés de l'audience et évaluer l'efficacité des actions menées.
Quels sont les éléments à inclure dans un rapport réseaux sociaux ?
Lors de la création d'un rapport sur les réseaux sociaux, beaucoup de chiffres sont manipulés. Il faudra prendre garde à ne pas se disperser et à ne pas inclure de données superflues. Le reporting doit rester compréhensible par tous donc simple, facile à lire et axé sur les objectifs à atteindre.
1. Présentations des résultats
La présentation doit se faire en corrélation avec la stratégie mise en place lors de la période étudiée. Elle met en avant les résultats obtenus, le ROI atteint et l'évolution des tendances. Les chiffres balaient l'ensemble des canaux utilisés et indiquent les interactions obtenues par rapport aux publications postées. La présentation doit être très visuelle, donc se faire réseau par réseau sous forme de graphiques en couleur. Elle met en relief les interactions recherchées par rapport aux indicateurs prédéfinis et aux objectifs poursuivis.
2. Analyse des résultats et interprétation
L'analyse se fait par compte, par réseau et par type de contenus publiés durant la période. Elle se rapporte aux interactions obtenues et les rapproche des objectifs prédéfinis. Il est conseillé d'utiliser une page par compte ou par canal, tout en y regroupant les indicateurs pertinents. Ces KPI peuvent évoquer le nombre d'impressions ou de nouveaux abonnés, les activités des comptes, le niveau d'engagement obtenu ou apporter un éclairage sur les publications les plus engageantes. L'interprétation des résultats servira ensuite de fondement aux recommandations faites en fin de rapport.
3. E-réputation de l'entreprise
Cette partie du rapport sur les réseaux sociaux dévoile les éléments de la visibilité de la marque, de sa notoriété donc de sa présence sur les canaux utilisés. Cette analyse porte sur les retours des internautes et les mentions faites de la marque. Cette partie indiquera notamment le volume et la tendance positive ou négative des mentions, leur analyse et les audiences auxquelles elles se rapportent, mais également le top des publications et celui des influenceurs.
4. Recommandations
Les recommandations concluent le rapport sur les médias sociaux. Elles sont constituées de projections sur la période à venir, extrapolées à partir des analyses effectuées précédemment sur les résultats et l'e-réputation de l'entreprise. Établies en corrélation avec la stratégie menée et les objectifs de la période antérieure, elles donnent le ton de la nouvelle tactique à déployer. Les projections listent entre autres les actions à poursuivre ou à stopper, les opportunités à saisir et les éléments à rectifier. Cette partie intègre les nouveaux objectifs et la demande éventuelle d'un budget nécessaire à leur mise en œuvre.
Quels KPI utiliser dans son reporting social media ?
Les KPI sont des indicateurs de performance qui permettent d'évaluer les efforts réalisés par rapport aux objectifs fixés. Ils peuvent varier en fonction des campagnes menées et le premier travail à accomplir consiste donc à les définir. Une fois cette tâche réalisée, il faut suivre leur progression grâce à différents outils comme l'outil de réseaux sociaux HubSpot, Google Analytics, Facebook Insights, ou aux outils d'analyse intégrés aux différents réseaux.
Voici les indicateurs les plus courants à prendre en compte pour une bonne compréhension des résultats obtenus sur les réseaux sociaux :
- Le nombre d'abonnés ou de fans
- Le taux d'engagement de votre audience
- Les tendances
- Les impressions
1. Le nombre d'abonnés ou de fans
Le nombre d'abonnés indique le nombre de personnes qui suivent la marque sur les différents réseaux sociaux. Ce KPI permet de savoir combien de personnes ont choisi de s'abonner à une page d'entreprise afin de suivre ses actualités et publications. Il s'agit donc d'un indicateur essentiel, quoique parfois trompeur : beaucoup d'utilisateurs s'abonnent, mais ne consultent finalement pas le contenu diffusé, par manque d'intérêt ou de présence sur les réseaux sociaux. Ils ne créent donc pas de liens forts avec la marque.
Combien d'abonnés faut-il avoir ? Comme les chiffres varient en fonction du secteur d'activité, il est judicieux d'effectuer un benchmark pour évaluer le nombre d'abonnés de la concurrence. Par exemple, si une page rassemble 2 000 abonnés sur LinkedIn et que ce chiffre s'élève à plus de 10 000 chez celles qui proposent le même type de contenu, cela montre que la stratégie employée est peu performante. La marge de progression est énorme et des actions efficaces doivent être définies et mises en œuvre. Cela peut passer par un audit complet des publications proposées par les concurrents : c'est un excellent moyen de comprendre quel type de contenu incite la cible à s'abonner.
2. Le taux d'engagement de votre audience
Les clics, les partages, les vues, la portée et les mentions « J'aime » sont des indicateurs importants qui doivent être considérés ensemble plutôt qu'individuellement. Le taux d'engagement est calculé en divisant le nombre de mentions « J'aime », de commentaires et de partages des publications par le nombre d'abonnés et en multipliant le résultat obtenu par 100.
Il s'agit d'une méthode très efficace pour comparer les publications et pour comprendre quels produits et contenus intéressent le plus la cible.
3. Les tendances
Sur les réseaux sociaux, les tendances évoluent très rapidement. Pour rester dans la course et même anticiper de nouveaux concepts, les responsables des réseaux sociaux doivent effectuer un travail de veille régulier. Pour cela, ils doivent suivre les hashtags qui correspondent à leur marque, les influenceurs les plus suivis et les professionnels de leur secteur d'activité. C'est de cette manière qu'ils pourront se positionner en tant qu'experts dans certains cercles ou communautés.
4. Les impressions
Les impressions font référence au nombre de fois où les publications apparaissent dans les fils d'actualité des internautes. Être plus visible augmente les opportunités d'impact, d'interactions et d'engagement auprès de sa cible. La portée de chaque publication peut alors être estimée et évaluée. Le nombre d'impressions peut être obtenu de manière payante, dans le cas de publicités, ou naturelle. Cette portée dépendra alors de la notoriété de la marque, des interactions et de l'engagement suscités par les contenus publiés sur les réseaux sociaux. Les impressions sont comptabilisées par rapport à l'audience des publications, audience composée des abonnés de la marque, mais également des personnes ayant vu le post à la suite d'une mention j'aime ou d'un partage.
Comment créer un rapport sur les réseaux sociaux ? (Avec modèle)
Pour présenter un rapport sur les réseaux sociaux, il est possible d'utiliser des logiciels classiques comme Excel. Mais remplir manuellement des tableaux peut s'avérer fastidieux et et chronophage.
Toutefois, il existe des outils de rapports automatisés tels que DashThis, qu'il suffit de connecter aux données de ses rapports sociaux pour obtenir des documents clairs, concis et actualisés en temps réel. Ils proposent généralement de nombreux modèles de rapports social media comprenant divers graphiques et tableaux générés automatiquement.
Voici comment créer un reporting social media en ligne :
- S'inscrire à un outil de rapports automatisés tel que DashThis.
- Choisir un modèle de rapport.
- Connecter les différents comptes sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, YouTube).
- Personnaliser le rapport selon les besoins.
- Envoyer le rapport accompagné d'une analyse et de recommandations concrètes. Les données ne peuvent en effet constituer à elles seules le rapport. Elles doivent être interprétées pour être bien comprises par la hiérarchie ou les clients.
Le rapport automatisé sera ensuite mis à jour au quotidien avec de nouvelles données. Il ne sera donc plus nécessaire de créer un rapport chaque mois.
L'importance d'une présentation claire et concise
Contrairement aux comptes-rendus Excel, ceux réalisés sur les outils de rapports automatisés présentent les données clairement, sans détails superflus. Ils les rendent bien plus compréhensibles et exploitables par les managers et CEO qui n'ont pas forcément de connaissances pointues dans ce domaine.
La donnée est aujourd'hui au centre des stratégies d'acquisition. Il est donc essentiel de la rendre accessible à toute personne susceptible d'intervenir sur les projets, que ce soit au niveau de la création de contenu, du suivi des indicateurs ou de la définition stratégique des campagnes.
Une fois le rapport social media en main, comment analyser les données ?
La phase cruciale d'analyse peut se découper en 4 étapes : la définition des objectifs, le ciblage des KPI, la récolte des données, puis leur analyse.
Étape 1 : définir l'objectif poursuivi par l'entreprise
Avant de démarrer la voiture, il vaut mieux connaître sa destination. C'est la même chose avec l'analyse de données : en fonction de l'objectif visé par la marque, la stratégie et les actions menées ne seront pas les mêmes et donc l'interprétation des résultats non plus.
Par exemple, deux entreprises peuvent vouloir faire plus de ventes, mais cette intention n'est pas assez détaillée pour pouvoir analyser leurs données correctement. L'une peut par exemple n'avoir aucune visite sur sa page Facebook : il faut alors surveiller ses statistiques liées à la portée, qu'elle soit organique ou payante. L'autre peut au contraire avoir énormément de visites, mais très peu de ventes : dans ce cas, il faut suivre son taux de conversion en fonction des changements effectués au niveau du design, de l'UX, du message ou des tarifs.
Étape 2 : cibler les KPI
Le travail de définition des KPI des réseaux sociaux découle directement des objectifs fixés auparavant. S'il faut créer plus de trafic, il faut alors surveiller le nombre de visiteurs mensuels sur la page entreprise par exemple.
Si le but est de faire plus de ventes auprès de visiteurs abondants, il faut suivre le taux de conversion à chaque étape du tunnel de vente, le montant du panier moyen ou encore le taux d'upsell.
Étape 3 : récolter les données
C'est ici que des solutions d'automation comme DashThis interviennent. Elles font gagner un temps précieux en récoltant les données automatiquement et de façon exhaustive. Aucune information ne peut donc être oubliée.
Étape 4 : analyser les données
L'idée est ici de comprendre le « pourquoi » des données rassemblées. Chaque chiffre doit pouvoir s'expliquer de manière rationnelle afin de pouvoir choisir de poursuivre ou d'abandonner la stratégie utilisée, et ainsi obtenir des résultats constants.
Par exemple, si le trafic augmente, il faut comprendre pourquoi. Cela peut venir d'une meilleure portée organique due à la publication d'un contenu régulier et optimisé. Mais c'est peut-être grâce à de nouveaux liens venant de sites populaires. Enfin, cela peut être dû à une collaboration avec un influenceur.
Il est important de comprendre les raisons d'un succès ou d'un échec afin de faire des choix stratégiques pertinents. Le rapport sur les réseaux sociaux aide à mener une réflexion profonde et à trouver des explications claires aux fluctuations des données.
Créer un rapport sur les réseaux sociaux est un travail indispensable à toute marque réalisant des actions Social Media. Grâce à des outils d'automation, il est possible d'éditer des tableaux de bord clairs et agréables en quelques clics. Toute la difficulté réside dans l'interprétation des chiffres et des décisions qui en découlent.
Pour aller plus loin, téléchargez ce rapport gratuit et découvrez comment adapter votre stratégie réseaux sociaux aux évolutions des attentes des consommateurs.
Comment créer un rapport social media facilement [+ exemples]
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Le rapport social media répond à une problématique importante. Les réseaux sociaux fournissent aux entreprises de nombreuses données qui peuvent être récupérées, soit en interne par le responsable du marketing digital, soit par une agence ou un community manager indépendant. Quelle que soit la solution choisie, ces informations doivent faire l'objet d'une analyse précise afin d'orienter de manière pertinente la stratégie Social Media, aujourd'hui indispensable au développement d'une audience active et engagée.
Le traitement de ces données passe par la définition et le suivi d'indicateurs de performance, aussi appelés KPI. Ils permettent de mesurer l'efficacité des actions déployées, d'observer l'évolution des campagnes et d'ajuster la stratégie en conséquence. Pour les rendre lisibles aux décideurs et ainsi justifier les choix réalisés, il est essentiel de les présenter dans des rapports visuels et clairs, spécialement pensés pour les réseaux sociaux.
Qu'est-ce qu'un rapport social media ?
Un rapport social media (ou rapport sur les réseaux sociaux) est un document qui rassemble les données d'une stratégie Social Media sous une forme claire afin de suivre leur progression. Cet outil utilise des KPI (indicateurs de performance) pour savoir si la stratégie employée est la bonne pour atteindre les objectifs fixés en amont.
Quand faut-il faire un rapport social media ?
La périodicité du reporting social media peut être quotidienne, hebdomadaire ou correspondre à la durée de la campagne en cours. L'idéal reste tout de même d'établir un rapport mensuel contenant suffisamment de données pour justifier les décisions prises et pour changer de cap rapidement si le besoin s'en fait sentir.
Le rapport sur les réseaux sociaux est essentiel pour mesurer la performance des campagnes lancées, déceler les contenus préférés de l'audience et évaluer l'efficacité des actions menées.
Quels sont les éléments à inclure dans un rapport réseaux sociaux ?
Lors de la création d'un rapport sur les réseaux sociaux, beaucoup de chiffres sont manipulés. Il faudra prendre garde à ne pas se disperser et à ne pas inclure de données superflues. Le reporting doit rester compréhensible par tous donc simple, facile à lire et axé sur les objectifs à atteindre.
1. Présentations des résultats
La présentation doit se faire en corrélation avec la stratégie mise en place lors de la période étudiée. Elle met en avant les résultats obtenus, le ROI atteint et l'évolution des tendances. Les chiffres balaient l'ensemble des canaux utilisés et indiquent les interactions obtenues par rapport aux publications postées. La présentation doit être très visuelle, donc se faire réseau par réseau sous forme de graphiques en couleur. Elle met en relief les interactions recherchées par rapport aux indicateurs prédéfinis et aux objectifs poursuivis.
2. Analyse des résultats et interprétation
L'analyse se fait par compte, par réseau et par type de contenus publiés durant la période. Elle se rapporte aux interactions obtenues et les rapproche des objectifs prédéfinis. Il est conseillé d'utiliser une page par compte ou par canal, tout en y regroupant les indicateurs pertinents. Ces KPI peuvent évoquer le nombre d'impressions ou de nouveaux abonnés, les activités des comptes, le niveau d'engagement obtenu ou apporter un éclairage sur les publications les plus engageantes. L'interprétation des résultats servira ensuite de fondement aux recommandations faites en fin de rapport.
3. E-réputation de l'entreprise
Cette partie du rapport sur les réseaux sociaux dévoile les éléments de la visibilité de la marque, de sa notoriété donc de sa présence sur les canaux utilisés. Cette analyse porte sur les retours des internautes et les mentions faites de la marque. Cette partie indiquera notamment le volume et la tendance positive ou négative des mentions, leur analyse et les audiences auxquelles elles se rapportent, mais également le top des publications et celui des influenceurs.
4. Recommandations
Les recommandations concluent le rapport sur les médias sociaux. Elles sont constituées de projections sur la période à venir, extrapolées à partir des analyses effectuées précédemment sur les résultats et l'e-réputation de l'entreprise. Établies en corrélation avec la stratégie menée et les objectifs de la période antérieure, elles donnent le ton de la nouvelle tactique à déployer. Les projections listent entre autres les actions à poursuivre ou à stopper, les opportunités à saisir et les éléments à rectifier. Cette partie intègre les nouveaux objectifs et la demande éventuelle d'un budget nécessaire à leur mise en œuvre.
Quels KPI utiliser dans son reporting social media ?
Les KPI sont des indicateurs de performance qui permettent d'évaluer les efforts réalisés par rapport aux objectifs fixés. Ils peuvent varier en fonction des campagnes menées et le premier travail à accomplir consiste donc à les définir. Une fois cette tâche réalisée, il faut suivre leur progression grâce à différents outils comme l'outil de réseaux sociaux HubSpot, Google Analytics, Facebook Insights, ou aux outils d'analyse intégrés aux différents réseaux.
Voici les indicateurs les plus courants à prendre en compte pour une bonne compréhension des résultats obtenus sur les réseaux sociaux :
1. Le nombre d'abonnés ou de fans
Le nombre d'abonnés indique le nombre de personnes qui suivent la marque sur les différents réseaux sociaux. Ce KPI permet de savoir combien de personnes ont choisi de s'abonner à une page d'entreprise afin de suivre ses actualités et publications. Il s'agit donc d'un indicateur essentiel, quoique parfois trompeur : beaucoup d'utilisateurs s'abonnent, mais ne consultent finalement pas le contenu diffusé, par manque d'intérêt ou de présence sur les réseaux sociaux. Ils ne créent donc pas de liens forts avec la marque.
Combien d'abonnés faut-il avoir ? Comme les chiffres varient en fonction du secteur d'activité, il est judicieux d'effectuer un benchmark pour évaluer le nombre d'abonnés de la concurrence. Par exemple, si une page rassemble 2 000 abonnés sur LinkedIn et que ce chiffre s'élève à plus de 10 000 chez celles qui proposent le même type de contenu, cela montre que la stratégie employée est peu performante. La marge de progression est énorme et des actions efficaces doivent être définies et mises en œuvre. Cela peut passer par un audit complet des publications proposées par les concurrents : c'est un excellent moyen de comprendre quel type de contenu incite la cible à s'abonner.
2. Le taux d'engagement de votre audience
Les clics, les partages, les vues, la portée et les mentions « J'aime » sont des indicateurs importants qui doivent être considérés ensemble plutôt qu'individuellement. Le taux d'engagement est calculé en divisant le nombre de mentions « J'aime », de commentaires et de partages des publications par le nombre d'abonnés et en multipliant le résultat obtenu par 100.
Il s'agit d'une méthode très efficace pour comparer les publications et pour comprendre quels produits et contenus intéressent le plus la cible.
3. Les tendances
Sur les réseaux sociaux, les tendances évoluent très rapidement. Pour rester dans la course et même anticiper de nouveaux concepts, les responsables des réseaux sociaux doivent effectuer un travail de veille régulier. Pour cela, ils doivent suivre les hashtags qui correspondent à leur marque, les influenceurs les plus suivis et les professionnels de leur secteur d'activité. C'est de cette manière qu'ils pourront se positionner en tant qu'experts dans certains cercles ou communautés.
4. Les impressions
Les impressions font référence au nombre de fois où les publications apparaissent dans les fils d'actualité des internautes. Être plus visible augmente les opportunités d'impact, d'interactions et d'engagement auprès de sa cible. La portée de chaque publication peut alors être estimée et évaluée. Le nombre d'impressions peut être obtenu de manière payante, dans le cas de publicités, ou naturelle. Cette portée dépendra alors de la notoriété de la marque, des interactions et de l'engagement suscités par les contenus publiés sur les réseaux sociaux. Les impressions sont comptabilisées par rapport à l'audience des publications, audience composée des abonnés de la marque, mais également des personnes ayant vu le post à la suite d'une mention j'aime ou d'un partage.
Comment créer un rapport sur les réseaux sociaux ? (Avec modèle)
Pour présenter un rapport sur les réseaux sociaux, il est possible d'utiliser des logiciels classiques comme Excel. Mais remplir manuellement des tableaux peut s'avérer fastidieux et et chronophage.
Toutefois, il existe des outils de rapports automatisés tels que DashThis, qu'il suffit de connecter aux données de ses rapports sociaux pour obtenir des documents clairs, concis et actualisés en temps réel. Ils proposent généralement de nombreux modèles de rapports social media comprenant divers graphiques et tableaux générés automatiquement.
Voici comment créer un reporting social media en ligne :
Le rapport automatisé sera ensuite mis à jour au quotidien avec de nouvelles données. Il ne sera donc plus nécessaire de créer un rapport chaque mois.
L'importance d'une présentation claire et concise
Contrairement aux comptes-rendus Excel, ceux réalisés sur les outils de rapports automatisés présentent les données clairement, sans détails superflus. Ils les rendent bien plus compréhensibles et exploitables par les managers et CEO qui n'ont pas forcément de connaissances pointues dans ce domaine.
La donnée est aujourd'hui au centre des stratégies d'acquisition. Il est donc essentiel de la rendre accessible à toute personne susceptible d'intervenir sur les projets, que ce soit au niveau de la création de contenu, du suivi des indicateurs ou de la définition stratégique des campagnes.
Une fois le rapport social media en main, comment analyser les données ?
La phase cruciale d'analyse peut se découper en 4 étapes : la définition des objectifs, le ciblage des KPI, la récolte des données, puis leur analyse.
Étape 1 : définir l'objectif poursuivi par l'entreprise
Avant de démarrer la voiture, il vaut mieux connaître sa destination. C'est la même chose avec l'analyse de données : en fonction de l'objectif visé par la marque, la stratégie et les actions menées ne seront pas les mêmes et donc l'interprétation des résultats non plus.
Par exemple, deux entreprises peuvent vouloir faire plus de ventes, mais cette intention n'est pas assez détaillée pour pouvoir analyser leurs données correctement. L'une peut par exemple n'avoir aucune visite sur sa page Facebook : il faut alors surveiller ses statistiques liées à la portée, qu'elle soit organique ou payante. L'autre peut au contraire avoir énormément de visites, mais très peu de ventes : dans ce cas, il faut suivre son taux de conversion en fonction des changements effectués au niveau du design, de l'UX, du message ou des tarifs.
Étape 2 : cibler les KPI
Le travail de définition des KPI des réseaux sociaux découle directement des objectifs fixés auparavant. S'il faut créer plus de trafic, il faut alors surveiller le nombre de visiteurs mensuels sur la page entreprise par exemple.
Si le but est de faire plus de ventes auprès de visiteurs abondants, il faut suivre le taux de conversion à chaque étape du tunnel de vente, le montant du panier moyen ou encore le taux d'upsell.
Étape 3 : récolter les données
C'est ici que des solutions d'automation comme DashThis interviennent. Elles font gagner un temps précieux en récoltant les données automatiquement et de façon exhaustive. Aucune information ne peut donc être oubliée.
Étape 4 : analyser les données
L'idée est ici de comprendre le « pourquoi » des données rassemblées. Chaque chiffre doit pouvoir s'expliquer de manière rationnelle afin de pouvoir choisir de poursuivre ou d'abandonner la stratégie utilisée, et ainsi obtenir des résultats constants.
Par exemple, si le trafic augmente, il faut comprendre pourquoi. Cela peut venir d'une meilleure portée organique due à la publication d'un contenu régulier et optimisé. Mais c'est peut-être grâce à de nouveaux liens venant de sites populaires. Enfin, cela peut être dû à une collaboration avec un influenceur.
Il est important de comprendre les raisons d'un succès ou d'un échec afin de faire des choix stratégiques pertinents. Le rapport sur les réseaux sociaux aide à mener une réflexion profonde et à trouver des explications claires aux fluctuations des données.
Créer un rapport sur les réseaux sociaux est un travail indispensable à toute marque réalisant des actions Social Media. Grâce à des outils d'automation, il est possible d'éditer des tableaux de bord clairs et agréables en quelques clics. Toute la difficulté réside dans l'interprétation des chiffres et des décisions qui en découlent.
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