Aujourd'hui, les entreprises sont confrontées à de nombreux défis en matière de responsabilité sociétale et environnementale comme l'optimisation de la chaîne de valeur, le respect des réglementations, l'éthique sociale ou encore l'équilibre des intérêts de toutes les parties prenantes.
Caractérisée par une dimension transversale, la RSE renforce la résilience et la compétitivité des entreprises tant au niveau du management que de la protection de l'environnement. Ainsi, relever les défis de la RSE offre des avantages considérables pour les entreprises en matière de performance globale.
Dès lors, chaque entreprise doit évaluer et mesurer les performances RSE pour définir les axes d'amélioration et faciliter la prise de décision concernant les volets environnementaux, économiques et sociaux. Quels indicateurs de performance RSE utilisés ? Comment surveiller leur évolution ? Comment évaluer la performance au travers de critères quantitatifs et qualitatifs ?
L'évaluation des performances RSE
L'évaluation des performances RSE consiste à mesurer les retombées économiques, financières, sociales et environnementales de l'activité des entreprises. L'évaluation des performances RSE permet d'appréhender les impacts et d'atteindre les objectifs fixés en utilisant les ressources de manière optimale.
Quels sont les principaux aspects de l'évaluation de la performance RSE ?
- Efficacité : la mesure de degré de réalisation des objectifs
- Efficience : la comparaison des résultats obtenus aux moyens mis en œuvre
- Les critères qualitatifs ou quantitatifs pour l'évaluation des performances
1 - Efficacité : la mesure de degré de réalisation des objectifs
Les entreprises sont considérées comme efficaces lorsqu'elles obtiennent des résultats alignés sur les objectifs fixés. Ainsi, l'efficacité de la démarche RSE sous-entend la prise en compte de la stratégie globale, des objectifs SMART et un classement des actions RSE par ordre de priorité.
Dans le cadre de la politique RSE, voici quelques exemples d'indicateurs permettant d'évaluer l'efficacité d'une organisation :
- Le ratio des objectifs RSE atteints.
- Le pourcentage d'opportunités perdues.
- Le taux de réduction des GES par activité.
- Le taux de conversion découlant des actions RSE.
- Le chiffre d'affaires.
2 - Efficience : la comparaison des résultats obtenus aux moyens mis en œuvre
Contrairement à l'efficacité, l'efficience des entreprises est le rapport entre les ressources utilisées (capital matériel, humain et financier) et les résultats obtenus. De ce fait, l'efficience d'une entreprise dépend de l'optimisation et la gestion des ressources.
Par exemple, la mise en place d'un système d'information adapté, quantifiant les ressources déployées et les impacts RSE de l'activité sur l'écosystème de l'entreprise, est un gage d'efficience.
Cette approche a un double enjeu : assurer un usage optimal des ressources et favoriser la résilience des entreprises.
3 - Les critères qualitatifs ou quantitatifs pour l'évaluation des performances
Les critères qualitatifs ou quantitatifs sont des valeurs faisant office de référence pour évaluer et mesurer les performances de la stratégie RSE des entreprises. Ils permettent à l'ensemble de l'organisation de prendre des mesures spécifiques afin d'atteindre les objectifs de manière efficace et efficiente.
Les critères quantitatifs : exprimés sous forme de chiffres, ils sont liés à des aspects financiers tels que le bénéfice réalisé, la répartition du capital, le pourcentage de ressource allouée à la RSE, les parts de marché ou la valeur actuelle nette des investissements verts.
Les critères qualitatifs : à l'inverse, les critères qualitatifs ne sont pas chiffrés. Ils s'apparentent plutôt à des indicateurs subjectifs. Par exemple, le climat social au sein de l'entreprise ou la stratégie de gestion des conflits. L'évaluation des performances au travers de critères qualitatifs gravite également autour de la perception de l'entreprise, de l'image de marque, du positionnement sur le marché, du niveau d'écoresponsabilité des partenaires, de la qualité environnementale des produits et services proposés ou encore du niveau d'innovation des actions RSE.
Les labels et certifications peuvent aussi être inclus dans les critères qualitatifs. Ces petits pictogrammes sont des signes de qualité aux yeux des différentes parties prenantes RSE. Par exemple, en matière de finance durable, les entreprises privilégient les fonds d'investissement verts labellisés ISR, GreenFin ou Finansol.
En utilisant les critères RSE quantitatifs et qualitatifs appropriés, les organisations parviennent à évaluer leur performance globale et leur impact socio-environnemental, leur laissant ainsi l'opportunité d'atteindre les objectifs et de devenir des entreprises durables.
Les indicateurs de performance RSE
Les critères de performance économique et financière
Au-delà de réduire les charges des entreprises (baisse de la consommation énergétique, plan de réduction des déchets), la politique RSE est source de création de valeur et donc de compétitivité.
La création de valeur à travers la RSE consiste à répondre aux exigences et attentes de toutes les parties prenantes RSE. En effet, un écart de performance économique d'environ 13 % est constaté entre les entreprises ayant une démarche RSE solide et celles n'en ayant pas. En impliquant tous les acteurs économiques, les entreprises peuvent optimiser leur performance financière, par exemple, en intégrant de nouveaux marchés ou en favorisant l'économie circulaire. Les différents indicateurs de performance économique regroupent les coûts des actions RSE, le retour sur les investissements écologiques, l'indicateur VAE ou le nombre de produits financiers liés à l'environnement.
De plus, sous la pression des gouvernements, des actionnaires ou des banques, de nombreuses entreprises doivent avoir un profil ESG solide pour demander des financements. En effet, certains instruments financiers verts (obligations, prêts bancaires, lignes de crédit) sont adossés à des indicateurs de performance extra-financière.
Les critères de performance sociale
L'enjeu des critères d'évaluation de la performance sociale est de réussir à quantifier le bien-être de la totalité des collaborateurs. Pour ce faire, la mesure de la performance sociale s'effectue au travers de divers indicateurs, entre autres :
- Les indicateurs de recrutement : le nombre de candidatures, le taux d'embauche, le taux de rétention, le taux d'absentéisme, la durée de la période de recrutement, le pourcentage de démission, le taux de roulement.
- Les indicateurs de sécurité et santé au travail : le taux de fréquence d'accident du travail, le taux de gravité des accidents, le nombre de maladies professionnelles, le nombre d'employés victimes de harcèlement.
- Les indicateurs sociodémographiques : le taux de mixité, le taux d'ancienneté, le ratio entre le nombre de CDI, CDD, contrats de stage, d'alternance et d'intérim, le pourcentage de travailleurs handicapés, le ratio femme/homme, les écarts de rémunération.
- Les indicateurs de formation : les volumes d'heures de formation, le pourcentage de salariés ayant réalisé une formation, le taux de remplissage des sessions de formation, le taux de satisfaction des participants.
Des conditions de travail favorables sont des leviers de performance pour les entreprises souhaitant attirer de nouveaux talents et améliorer l'image de marque employeur, la productivité des salariés et la cohésion au sein des équipes. En revanche, une mauvaise qualité de vie au travail affecte significativement la motivation et le moral, ce qui peut provoquer un phénomène de quiet quitting. De ce fait, l'analyse approfondie des données permet d'appréhender le ressenti des salariés et de définir les axes d'amélioration quant au volet social de la politique RSE.
Il convient de noter que la performance sociale peut être évaluée grâce à l'indice de bien-être au travail (IBET).
Les critères de performance environnementale
La mesure de la performance environnementale permet d'évaluer les répercussions d'une entreprise sur l'environnement. La première étape pour optimiser la performance environnementale est la réalisation d'un bilan carbone. Il offre une approche globale sur les émissions de gaz à effet de serre générées au cours de l'activité.
En plus du bilan, il convient de définir des indicateurs de développement durable justifiant la qualité environnementale comme l'empreinte carbone par salarié, la consommation énergétique, le taux de réduction des déchets, le taux de recyclage, la quantité de déchets produits, la part d'emballage recyclable et écoresponsable ou l'empreinte carbone numérique.
Toutefois, la performance environnementale ne se limite pas uniquement à la réduction des gaz à effet de serre. La norme ISO 14031 conseille d'utiliser 3 types d'indicateurs :
- Les indicateurs de management environnemental : le taux de formation environnementale, le pourcentage d'objectif environnemental atteint.
- Les indicateurs de performance opérationnelle : la part de production et de fabrication en France, les écarts par rapport aux objectifs fixés, les délais de livraison, les émissions indirectes liées aux opérations (distribution, achat, installation, exploitation).
- Les indicateurs de condition environnementale : le taux de métaux lourds par m3 d'eau, le taux de CO2 émis par heure de travail, l'impact sur l'écosystème environnant (la qualité de l'air, de l'eau).
Dans le cadre d'une amélioration des performances environnementales, il est pertinent d'effectuer une analyse du cycle de vie des produits, elle oriente les axes d'amélioration et encourage l'innovation-produit.
Réaliser un suivi des indicateurs de performance RSE
Dans une optique d'amélioration continue de la démarche RSE, il est conseillé de réaliser un suivi pointilleux des indicateurs de performance RSE. Pour ce faire, les entreprises ont tout intérêt à réaliser un tableau de bord, leur permettant d'avoir une vision globale des performances de chaque action RSE. Un tableau de bord clair et synthétique facilite la prise de décision, le partage d'information auprès des différentes parties prenantes et permet à l'équipe RSE de détecter les risques et les opportunités.
Un tableau de bord basé sur des indicateurs de performance RSE aide les entreprises à définir les axes d'amélioration. À titre d'illustration, dans le cadre d'une politique d'achat responsable, les indicateurs peuvent comprendre la part d'écoproduits achetés, le taux d'achats effectués auprès de fournisseurs certifiés ou labellisés ou encore le taux d'achats réalisés auprès de structures relevant de l'insertion par l'activité économique.
Pour aller plus loin, découvrez comment accroître les performances de vos équipes en téléchargeant le guide pour améliorer la qualité de vie au travail ; ou découvrez le CRM de recrutement de HubSpot.
Comment évaluer la performance RSE des entreprises ?
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Aujourd'hui, les entreprises sont confrontées à de nombreux défis en matière de responsabilité sociétale et environnementale comme l'optimisation de la chaîne de valeur, le respect des réglementations, l'éthique sociale ou encore l'équilibre des intérêts de toutes les parties prenantes.
Caractérisée par une dimension transversale, la RSE renforce la résilience et la compétitivité des entreprises tant au niveau du management que de la protection de l'environnement. Ainsi, relever les défis de la RSE offre des avantages considérables pour les entreprises en matière de performance globale.
Dès lors, chaque entreprise doit évaluer et mesurer les performances RSE pour définir les axes d'amélioration et faciliter la prise de décision concernant les volets environnementaux, économiques et sociaux. Quels indicateurs de performance RSE utilisés ? Comment surveiller leur évolution ? Comment évaluer la performance au travers de critères quantitatifs et qualitatifs ?
L'évaluation des performances RSE
L'évaluation des performances RSE consiste à mesurer les retombées économiques, financières, sociales et environnementales de l'activité des entreprises. L'évaluation des performances RSE permet d'appréhender les impacts et d'atteindre les objectifs fixés en utilisant les ressources de manière optimale.
Quels sont les principaux aspects de l'évaluation de la performance RSE ?
1 - Efficacité : la mesure de degré de réalisation des objectifs
Les entreprises sont considérées comme efficaces lorsqu'elles obtiennent des résultats alignés sur les objectifs fixés. Ainsi, l'efficacité de la démarche RSE sous-entend la prise en compte de la stratégie globale, des objectifs SMART et un classement des actions RSE par ordre de priorité.
Dans le cadre de la politique RSE, voici quelques exemples d'indicateurs permettant d'évaluer l'efficacité d'une organisation :
2 - Efficience : la comparaison des résultats obtenus aux moyens mis en œuvre
Contrairement à l'efficacité, l'efficience des entreprises est le rapport entre les ressources utilisées (capital matériel, humain et financier) et les résultats obtenus. De ce fait, l'efficience d'une entreprise dépend de l'optimisation et la gestion des ressources.
Par exemple, la mise en place d'un système d'information adapté, quantifiant les ressources déployées et les impacts RSE de l'activité sur l'écosystème de l'entreprise, est un gage d'efficience.
Cette approche a un double enjeu : assurer un usage optimal des ressources et favoriser la résilience des entreprises.
3 - Les critères qualitatifs ou quantitatifs pour l'évaluation des performances
Les critères qualitatifs ou quantitatifs sont des valeurs faisant office de référence pour évaluer et mesurer les performances de la stratégie RSE des entreprises. Ils permettent à l'ensemble de l'organisation de prendre des mesures spécifiques afin d'atteindre les objectifs de manière efficace et efficiente.
Les critères quantitatifs : exprimés sous forme de chiffres, ils sont liés à des aspects financiers tels que le bénéfice réalisé, la répartition du capital, le pourcentage de ressource allouée à la RSE, les parts de marché ou la valeur actuelle nette des investissements verts.
Les critères qualitatifs : à l'inverse, les critères qualitatifs ne sont pas chiffrés. Ils s'apparentent plutôt à des indicateurs subjectifs. Par exemple, le climat social au sein de l'entreprise ou la stratégie de gestion des conflits. L'évaluation des performances au travers de critères qualitatifs gravite également autour de la perception de l'entreprise, de l'image de marque, du positionnement sur le marché, du niveau d'écoresponsabilité des partenaires, de la qualité environnementale des produits et services proposés ou encore du niveau d'innovation des actions RSE.
Les labels et certifications peuvent aussi être inclus dans les critères qualitatifs. Ces petits pictogrammes sont des signes de qualité aux yeux des différentes parties prenantes RSE. Par exemple, en matière de finance durable, les entreprises privilégient les fonds d'investissement verts labellisés ISR, GreenFin ou Finansol.
En utilisant les critères RSE quantitatifs et qualitatifs appropriés, les organisations parviennent à évaluer leur performance globale et leur impact socio-environnemental, leur laissant ainsi l'opportunité d'atteindre les objectifs et de devenir des entreprises durables.
Les indicateurs de performance RSE
Les critères de performance économique et financière
Au-delà de réduire les charges des entreprises (baisse de la consommation énergétique, plan de réduction des déchets), la politique RSE est source de création de valeur et donc de compétitivité.
La création de valeur à travers la RSE consiste à répondre aux exigences et attentes de toutes les parties prenantes RSE. En effet, un écart de performance économique d'environ 13 % est constaté entre les entreprises ayant une démarche RSE solide et celles n'en ayant pas. En impliquant tous les acteurs économiques, les entreprises peuvent optimiser leur performance financière, par exemple, en intégrant de nouveaux marchés ou en favorisant l'économie circulaire. Les différents indicateurs de performance économique regroupent les coûts des actions RSE, le retour sur les investissements écologiques, l'indicateur VAE ou le nombre de produits financiers liés à l'environnement.
De plus, sous la pression des gouvernements, des actionnaires ou des banques, de nombreuses entreprises doivent avoir un profil ESG solide pour demander des financements. En effet, certains instruments financiers verts (obligations, prêts bancaires, lignes de crédit) sont adossés à des indicateurs de performance extra-financière.
Les critères de performance sociale
L'enjeu des critères d'évaluation de la performance sociale est de réussir à quantifier le bien-être de la totalité des collaborateurs. Pour ce faire, la mesure de la performance sociale s'effectue au travers de divers indicateurs, entre autres :
Des conditions de travail favorables sont des leviers de performance pour les entreprises souhaitant attirer de nouveaux talents et améliorer l'image de marque employeur, la productivité des salariés et la cohésion au sein des équipes. En revanche, une mauvaise qualité de vie au travail affecte significativement la motivation et le moral, ce qui peut provoquer un phénomène de quiet quitting. De ce fait, l'analyse approfondie des données permet d'appréhender le ressenti des salariés et de définir les axes d'amélioration quant au volet social de la politique RSE.
Il convient de noter que la performance sociale peut être évaluée grâce à l'indice de bien-être au travail (IBET).
Les critères de performance environnementale
La mesure de la performance environnementale permet d'évaluer les répercussions d'une entreprise sur l'environnement. La première étape pour optimiser la performance environnementale est la réalisation d'un bilan carbone. Il offre une approche globale sur les émissions de gaz à effet de serre générées au cours de l'activité.
En plus du bilan, il convient de définir des indicateurs de développement durable justifiant la qualité environnementale comme l'empreinte carbone par salarié, la consommation énergétique, le taux de réduction des déchets, le taux de recyclage, la quantité de déchets produits, la part d'emballage recyclable et écoresponsable ou l'empreinte carbone numérique.
Toutefois, la performance environnementale ne se limite pas uniquement à la réduction des gaz à effet de serre. La norme ISO 14031 conseille d'utiliser 3 types d'indicateurs :
Dans le cadre d'une amélioration des performances environnementales, il est pertinent d'effectuer une analyse du cycle de vie des produits, elle oriente les axes d'amélioration et encourage l'innovation-produit.
Réaliser un suivi des indicateurs de performance RSE
Dans une optique d'amélioration continue de la démarche RSE, il est conseillé de réaliser un suivi pointilleux des indicateurs de performance RSE. Pour ce faire, les entreprises ont tout intérêt à réaliser un tableau de bord, leur permettant d'avoir une vision globale des performances de chaque action RSE. Un tableau de bord clair et synthétique facilite la prise de décision, le partage d'information auprès des différentes parties prenantes et permet à l'équipe RSE de détecter les risques et les opportunités.
Un tableau de bord basé sur des indicateurs de performance RSE aide les entreprises à définir les axes d'amélioration. À titre d'illustration, dans le cadre d'une politique d'achat responsable, les indicateurs peuvent comprendre la part d'écoproduits achetés, le taux d'achats effectués auprès de fournisseurs certifiés ou labellisés ou encore le taux d'achats réalisés auprès de structures relevant de l'insertion par l'activité économique.
Pour aller plus loin, découvrez comment accroître les performances de vos équipes en téléchargeant le guide pour améliorer la qualité de vie au travail ; ou découvrez le CRM de recrutement de HubSpot.
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