Google ainsi que l'ensemble des moteurs de recherche sont capables de lire du texte à partir des images présentes sur un site web. Il est donc essentiel d'inciter les robots des moteurs de recherche à analyser ces images et à positionner vos pages dans le top des SERP (Search Engine Results Pages). Les algorithmes des moteurs de recherche évoluent perpétuellement et accordent une certaine importance aux images, notamment grâce à la fonction de détection d'objets.

Les éléments d'une image à optimiser pour le SEO
Le référencement des images d'un site internet peut être optimisé à partir de différents éléments. Tous sont relativement simples à mettre en place. Quelques conseils vous suffiront à optimiser vos images sur le web, pour aider Google à les lire et à les classer dans les listes de résultats.
La balise « alt » ou texte alternatif
La balise alt est une balise spécialement dédiée au référencement des images sur le web. Elle permet de renseigner un mot-clé ou une requête décrivant le contenu de l'image. Il s'agit du premier moyen dont dispose un algorithme pour comprendre ce qui est représenté sur une photo ou une illustration. Pour renseigner la balise « texte alternatif » de votre image, veillez donc à rester le plus objectif possible. S'il est possible de décrire en un mot ce qui se trouve sur l'image, c'est parfait !
Mais il se peut que vous ayez besoin d'ajouter un ou plusieurs adjectifs. Le mot-clé privilégié pour décrire l'image doit aussi être en lien avec votre stratégie globale de référencement naturel, et donc avec le champ lexical de la page web. Attention cependant à ne pas entrer dans la suroptimisation, en intégrant un trop grand nombre de mots-clés à votre balise « alt ».
Google comme les autres moteurs de recherche le voient, et cela peut être sanctionné. L'objectif de renseigner la balise de texte alternatif d'une image est de trouver le juste équilibre entre une description claire de l'image d'une part, et la stratégie SEO d'autre part.
Le format des images
Sur un site web, les contenus visuels peuvent être chargés en différents formats. Le choix du format de l'image a de l'importance, car il conditionne son poids, et donc sa capacité à être lue ou non par les robots des moteurs de recherche. A contrario, choisir le bon format de fichier aura un fort impact positif sur votre stratégie de référencement naturel toute entière.
Les formats d'images incontournables
Pour le web, 3 formats sont privilégiés, mais répondent néanmoins à des usages différents. Le format JPEG reste le plus léger et se veut idéal pour les images disposant de beaucoup de dégradés de couleurs et d'ombrages, telles que des photos. C'est le format le plus recommandé si votre site est développé via un CMS et que vous devez charger vos images dans une bibliothèque média. Avec un trop grand nombre d'images lourdes, votre site web pourrait subir quelques ralentissements.
L’intérêt du PNG
En revanche, lorsque vous avez besoin d'un grand niveau de qualité, le format PNG est parfait. Il est utilisé pour charger les images avec un haut niveau de définition, comme les logos, les images avec beaucoup de couleurs unies ou encore les illustrations au fond transparent. Enfin, le format GIF correspond aux images animées. Il est, de ce fait, assez lourd, mais délivre un bon niveau de qualité d'image.
Les recommandations pour les images d'en-tête
Le format d'une image sur le web fait que ses dimensions sont mesurées en pixels, tout comme sa résolution, en pixels par pouce. Par exemple, pour l'image « header » d'un site web, son format est souvent en JPEG, tandis que ses dimensions moyennes sont entre 960 x 250 pixels et 1280 x 444 pixels. Voici également des recommandations de dimensions pour vos images d'en-tête au format JPEG pour vos réseaux sociaux :
- Facebook : 851 x 315 pixels minimum.
- Twitter : 1500 x 500 pixels.
- LinkedIn : 1192 x 220 pixels minimum.
- YouTube : 2560 x 1440 pixels sur ordinateur, 1855 x 424 pixels sur tablette et 1556 x 423 sur mobile.
Le cas des vidéos
En matière de format de contenu visuel, les vidéos diffèrent bien entendu des images. Elles peuvent être chargées dans vos pages sous trois formats différents, dans le cas de WordPress :
- MP4 (format le plus recommandé).
- OGG (bien plus facilement compatible avec Linux que Windows ou MacOS).
- WEBM (nécessite un player complémentaire sur Edge et Safari).
Pour autant, afin d'optimiser au maximum le chargement d'une page, il vaut mieux intégrer une vidéo avec un lien URL « embed », plutôt qu’en la téléversant (upload) dans la page par le biais d'une base de données. Les liens « embed » constituent, par définition, des « éléments de contenu externe embarqué ».
Le poids des images
Qualité d'image et vitesse de chargement sont étroitement liés. En SEO, un site web rapide est un site considéré comme plus performant par les algorithmes, et donc comme plus qualitatif en termes d'expérience utilisateur.
Le poids des images est un critère important depuis que le SEO a été théorisé, mais il devient de plus en plus crucial avec le développement de l'Internet mobile. Les utilisateurs qui naviguent sur leur téléphone sont régulièrement bloqués dans leur accès aux informations, la faute à un chargement trop long de la page avec des images à afficher trop lourdes. À ce sujet, les pages web dépassent maintenant majoritairement les 2 Mo.
Alors, pourquoi certaines images sont lourdes au point de bloquer le référencement des pages ? Dans les faits, la qualité d'une image va généralement de pair avec un poids conséquent. Plus une image est qualitative, plus elle dispose d'un grand nombre de pixels, et plus elle est lourde. Lorsque vous chargez des images pour un site web, il est conseillé de les prioriser et compresser les visuels les plus « accessoires » pour gagner en performance en matière de temps de chargement.
Pour compresser une image, autrement dit pour réduire son poids, plusieurs outils accessibles et simples d'utilisation existent. Tandis que Photoshop se voit largement utilisé par les professionnels, les débutants peuvent se tourner vers des outils en ligne et gratuits tels que ImageOptim, Optimizilla ou TinyPNG.
Plus concrètement, il est recommandé d'avoir une image au poids compris entre 50 et 500 Ko, selon ses dimensions. En effet, les images non compressées de plusieurs Mo sont trop difficiles à charger simultanément. Pour une image en arrière-plan d'un site par exemple, l'image ne doit vraiment pas dépasser 1 Mo, alors que les images plus classiques, comme celles comprises dans les pages statiques et autres articles de blog, doivent peser 300 Ko maximum.
Le contenu textuel en rapport avec l'image
Sur une page web, les images s'intègrent dans un contenu en lien direct avec la thématique de l'image. Les algorithmes des moteurs de recherche suivent cette logique, selon laquelle le texte autour de l'image renseigne sur le contenu de l'image elle-même. Ils vont donc aller chercher des informations dans ce contenu textuel.
Pour optimiser votre SEO, pensez donc à soigner le titre de votre image ainsi que sa légende, et à choisir précisément vos images en fonction des informations délivrées par le contenu textuel de chacune de vos pages.
Le titre de l'image ou balise « title »
La nécessité de la balise title pour le référencement n'est pas prouvée. En revanche, étant donné qu'elle détermine ce qui s'affiche au survol de l'image, la balise de titre a une incidence sur l'expérience utilisateur. Elle garantit une meilleure accessibilité au site web.
Les critères liés à l'expérience de page étant de plus en plus pris en considération par les moteurs de recherche, il se peut que l'optimisation de la balise title devienne un critère primaire d'optimisation SEO au fur et à mesure des prochaines mises à jour des algorithmes.
La légende des images
La légende de l'image permet de soigner le contexte autour de celle-ci. Elle n'a pas d'impact direct sur le référencement naturel de cette dernière, mais peut être très bénéfique pour l'expérience utilisateur. Cette légende entre dans l'ensemble des optimisations utiles pour le SEO, bien qu'elle n'ait pas une incidence directe sur le positionnement de l'image dans les résultats des moteurs de recherche.
Un plan de site dédié aux images (sitemap)
La création d'un sitemap dédié aux images de votre site, comme vous le feriez pour ses différentes pages, vient parfaire l'ensemble des actions d'optimisation. Il permet aux robots qui crawlent vos images d'établir des liens entre elles ainsi que des liens hiérarchiques. Cela les aide également à lier vos images aux contenus textuels correspondants. Pour cela, communiquez simplement votre sitemap d'images à Google Search Console.
Sachez cependant que vous pouvez très bien n'avoir qu'un sitemap « normal », dans lequel vous venez intégrer vos images, en plus de vos URL, si vous souhaitez centraliser toutes les informations sur le même fichier.
Pour aller plus loin, téléchargez cet e-book gratuit qui contient l'ensemble des outils, des informations et des stratégies indispensables pour faire du SEO technique l'un des piliers de l'optimisation des performances de votre site web.
