Management d'équipe : le guide complet pour réussir

Rédigé par : Audrey Jaspart
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La gestion d'équipe désigne l'ensemble des méthodes qui permettent de piloter l'activité des collaborateurs au sein d'une entreprise. Si les techniques peuvent varier, l'objectif reste le même : optimiser la performance et les résultats de la structure. La gestion d'équipe se traduit par un management de deux types, stratégique et opérationnel. Le premier s'inscrit dans une démarche sur le long terme et concerne le plus souvent la direction générale. Sa mission consiste à définir l'orientation à suivre ainsi que les objectifs. Le management opérationnel intervient pour mettre en œuvre toutes les actions nécessaires à l'atteinte de ces objectifs.

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1 - Atteindre les objectifs fixés par la direction

La gestion d'équipe a pour but principal d'atteindre les objectifs fixés par la direction. Le manager doit alors définir des objectifs qualitatifs et quantitatifs pour son équipe, main dans la main avec la direction générale. Ils peuvent être individuels et/ou collectifs et permettent d'avoir une ligne directrice à suivre. Ces objectifs sont le point de départ de la stratégie commerciale qui sera ensuite déployée. Pour les atteindre, chaque collaborateur a un rôle fort à jouer. Le manager doit assurer un suivi rigoureux des résultats et proposer des actions d'amélioration pour redresser la barre en cas de besoin.

 

2 - Améliorer la productivité

Un objectif essentiel de la gestion d'équipe est d'améliorer la productivité globale. Cela implique la mise en place de processus efficaces, la définition claire des rôles et des responsabilités, ainsi que la promotion d'un environnement de travail propice à l'efficacité. Les managers doivent savoir :

  • Encourager une collaboration et une communication fluides.
  • Identifier et éliminer les obstacles potentiels à la productivité.
  • Fournir un soutien continu aux membres de l'équipe.

 

3 - Favoriser la cohésion d'équipe

L'un des objectifs principaux de la gestion d'équipe est de favoriser la cohésion au sein de celle-ci. Favoriser la cohésion et le sentiment d'appartenance au sein d'un groupe implique la création d'un environnement de travail où les membres se sentent valorisés, respectés et soutenus.

Les managers doivent encourager la collaboration, la communication ouverte et le travail d'équipe, en favorisant l'échange d'idées et la résolution constructive des conflits. En investissant dans le développement des relations interpersonnelles et en organisant des activités de renforcement d'équipe, les managers peuvent consolider les liens entre les membres et créer une culture d'entraide et de soutien mutuel.

 

4 - Encourager l'innovation et la créativité

La gestion d'équipe permet de stimuler l'innovation et la créativité parmi les membres d'un groupe. Cela requiert la création d'un environnement où chacun se sent à l'aise pour proposer de nouvelles idées, explorer des solutions et prendre des initiatives.

Les responsables doivent favoriser une mentalité ouverte à la diversité des points de vue et des approches, encourager la prise de risques mesurée et reconnaître la valeur de chaque contribution.

 

Quels sont les 5 piliers de la gestion d'équipe ?

  • Une vision commune
  • La collaboration et le travail d'équipe
  • La gestion des conflits
  • Le développement des compétences et du bien-être des membres de l'équipe
  • La reconnaissance et la valorisation des succès

 

1 - Une vision commune

Partager une vision identique au sein de l'équipe est essentiel pour aligner les efforts individuels vers des objectifs communs. Cela permet de créer une cohésion et un sentiment d'appartenance, favorisant ainsi la motivation et l'engagement de chacun.

 

2 - La collaboration et le travail d'équipe

La capacité à travailler efficacement en groupe est un pilier fondamental de la gestion d'équipe. Cela implique que les membres se sentent valorisés, écoutés et encouragés à contribuer de manière positive. En cultivant un climat de confiance et de respect, les équipes peuvent atteindre une synergie qui optimise la performance collective.

Auteur américain spécialisé dans le domaine du management, Ken Blanchard explique que « les dirigeants les plus efficaces se rendent compte que le leadership ne dépend pas d'eux et qu'ils ne valent que par les personnes qu'ils dirigent. Ces types de leaders cherchent à être des leaders au service de leurs employés. Cela commence par une philosophie consistant à rencontrer les gens là où ils se trouvent et à leur fournir l'orientation et le soutien qu'ils ne sont pas en mesure d'acquérir seuls ».

 

3 - La gestion des conflits

Les désaccords peuvent survenir dans n'importe quelle équipe, mais une gestion efficace des conflits est nécessaire pour résoudre les différends de manière constructive et maintenir la cohésion de l'équipe. Cela implique souvent la médiation, la communication ouverte et la recherche de solutions gagnant-gagnant.

 

4 - Le développement des compétences et du bien-être des membres de l'équipe

La gestion d'équipe implique de reconnaître les compétences et les talents uniques de chaque collaborateur et de les développer au maximum de leur potentiel. Cela nécessite d'identifier les besoins en formation, de fournir des opportunités de développement professionnel et de favoriser un environnement où l'apprentissage est encouragé et valorisé. En capitalisant sur les forces individuelles, l'équipe dans son ensemble devient plus performante et résiliente.

 

5 - La reconnaissance et la valorisation des succès

De même, la reconnaissance et la valorisation des succès sont des moteurs puissants de motivation et d'engagement au sein de l'équipe. Les leaders doivent être attentifs aux réalisations individuelles et collectives et exprimer leur gratitude de manière authentique. Cela renforce le sentiment d'accomplissement, stimule la confiance en soi et renforce le lien entre les membres de l'équipe, contribuant ainsi à une culture de réussite et de bien-être au travail.

 

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    1 – Le management participatif ou collaboratif

    Le management participatif se rattache au management horizontal. Moderne, il vise à casser les barrières du management classique, en se recentrant sur l'humain. Son objectif est de mettre en place une ambiance conviviale et harmonieuse. Les différents collaborateurs travaillent main dans la main pour atteindre les objectifs et chacun d'entre eux a tout le loisir de prendre des initiatives. Le manager cherche dans ce cas à rompre la hiérarchie.

     

    2 - Le management persuasif

    Dans le management persuasif, il y a un aspect important lié à l'organisation, mais aussi à la relation entre les collaborateurs et le manager. Ce dernier n'est pas là pour imposer ses décisions et faire sa loi : il souhaite plutôt convaincre son équipe. Cela passe par une grande communication et une véritable argumentation. Plutôt que d'être un petit chef, le manager persuasif préfère être un leader et inspirer les salariés.

     

    3 – Le management délégatif

    La confiance est au cœur du management délégatif. Dans ce cas, il y a un aspect humain moins présent puisque le manager s'efface. Il laisse les collaborateurs prendre les commandes. Après avoir défini les objectifs, il leur offre une grande marge de manœuvre. Ce style de management permet à chacun d'avoir une vraie liberté. Les initiatives sont les bienvenues, mais le rôle de soutien est moins prononcé.

     

    4 – Le management directif

    Il s'agit ici d'un management vertical, qui est centré sur l'organisation et non sur l'humain. La hiérarchie est bien présente dans ce cas de figure. Le manager prend les décisions et les impose à l'équipe, sans lui donner d'explications. Il effectue ensuite un contrôle rigoureux qui laisse très peu d'autonomie aux collaborateurs. Lorsque le suivi devient excessif, il est facile de se retrouver dans une situation de micromanagement, qui est néfaste aussi bien pour les salariés que pour l'entreprise. Cependant, le management directif peut être utilisé ponctuellement, notamment lorsqu'il faut gérer une situation urgente.

     

    5 – Mise en situation

    Comment se caractérise chaque style de management dans une situation concrète ? Voici l'exemple d'un manager qui dirige des commerciaux. L'un d'entre eux n'a pas réalisé ses objectifs mensuels pour la troisième fois.

    • Le manager directif le menacera d'une sanction s'il n'atteint pas ses objectifs le mois suivant et renforcera son contrôle. Sous la pression, le collaborateur réalisera peut-être son prochain objectif, mais risque de perdre sa motivation et d'avoir un très haut niveau de stress.
    • Avec le management participatif, le manager essaiera de comprendre les raisons de l'échec et de trouver avec le collaborateur des solutions pour rectifier le tir. Cette alternative est efficace pour que le salarié redevienne acteur de sa réussite, mais elle ne fonctionne qu'avec des personnes suffisamment autonomes.
    • Le manager délégatif décidera de laisser un peu plus de temps au collaborateur pour redresser la barre. Il gardera un œil sur ses résultats et se tiendra prêt à le soutenir si la situation se reproduit. Ce type de réaction ne peut fonctionner que temporairement : le manager devra bien agir à un moment.
    • Quant au manager persuasif, il aura plutôt tendance à expliquer en détail à son commercial pourquoi il est essentiel qu'il atteigne ses objectifs. Il lui demandera quelles sont les solutions concrètes qu'il souhaite mettre en œuvre pour y parvenir. Un comportement qui permettra de le responsabiliser, mais qui nécessite tout de même un suivi.

    1 – Faire preuve d'empathie et de bienveillance

    Les salariés attendent en priorité de l'empathie, de l'écoute et de l'humanité de la part de leur manager. Ces qualités de management sont importantes pour que la communication soit fluide au sein de l'équipe. Chaque collaborateur doit se sentir en confiance et à l'aise pour s'exprimer.

    Le conseil de Gregory Golinski, Head of Growth, France, HubSpot

    Gregory Golinski

    « Il est évident que vos collaborateurs ne souhaitent pas travailler uniquement pour leur salaire ; ils veulent travailler pour une mission, avec des personnes ! Les moments personnels (discussions, remerciements, félicitations...) peuvent avoir plus d'impact que les réunions formelles.

    Un manager n'a bien sûr pas besoin d'être un meilleur ami, mais j'estime qu'il doit être attentioné et montrer de l'intérêt tant sur le plan personnel que professionnel. Cela peut représenter un défi supplémentaire dans une organisation hybride, mais il est essentiel de faire des efforts d'équipe dans ce sens ! »

     

    2 – Donner régulièrement un feedback à l'équipe

    Sans être tout le temps sur le dos de ses collaborateurs, un manager doit tout de même donner un feedback régulier. Ce dernier n'est pas suffisant selon 65 % des salariés. Alors, à quoi sert le feedback ? À mettre en avant ce qui ne va pas, oui, mais pas seulement. Il permet aussi de valoriser le travail bien fait : une reconnaissance importante pour motiver les collaborateurs.

     

    3 – Être exemplaire

    Un manager doit montrer l'exemple. Il est capable de prendre du recul et de se remettre en question en permanence puisque c'est aussi ce qu'il demande à ses collaborateurs ! L'important est qu'il soit toujours au plus près de son équipe, notamment en assurant une forte présence terrain. Il est aussi attendu qu'il soit en phase avec les valeurs de l'entreprise : c'est lui qui les incarne auprès des salariés. Si par exemple, l'écoute et le sens du service sont un socle de la société, il n'est pas question que le manager critique ouvertement ses clients devant son équipe.

     

    4 – Se montrer agile et adaptable

    La force d'une équipe passe par ses collaborateurs aux profils variés et aux parcours différents, qui travaillent main dans la main au quotidien. C'est le manager qui assure le lien entre eux. Il devra ainsi être capable de s'adapter à chaque salarié, en fonction du caractère, mais aussi de l'expérience et du degré d'autonomie. Agile et souple, il saura également mettre en place des nouvelles procédures pour gagner en productivité.

     

    5 – Être disponible

    Le manque de disponibilité du manager est pointé du doigt par de nombreux salariés. Le manager est une personne très occupée, mais il doit se dégager du temps pour en accorder à ses collaborateurs. Notamment, le manager accompagnera ses équipes sur le terrain et prévoira des échanges réguliers avec eux. Pour être plus disponible, il devra déléguer des activités aux différents employés.

     

    6 – Faire confiance aux collaborateurs

    La confiance est le ciment d'une relation professionnelle. Et celle entre le manager et les collaborateurs est essentielle : elle permet de garantir une relation saine et respectueuse et d'assurer le bien-être des salariés. Leur faire confiance, c'est avant tout leur laisser de l'autonomie, mais aussi leur déléguer des missions, sans penser que le travail sera moins bien réalisé. Le manager ne doit pas être dans le contrôle permanent : il doit lâcher du lest pour manifester sa confiance.

    Le conseil de Gregory Golinski, Head of Growth, France, HubSpot

    Gregory Golinski

    « La confiance repose sur l'action, pas sur les mots. J'estime qu'il est important de donner aux gens la liberté de prendre des décisions significatives, d'opérer de la manière qui est la plus efficace pour eux, et de simplement faire ce qui est juste. En procédant ainsi, ils vous feront confiance, car ils ressentiront que vous leur avez fait confiance dès le départ. »

     

    7 – Faire preuve de leadership

    Selon une étude Ifop de 2022, le leadership fait partie des qualités essentielles des managers, reconnue par 78 % des salariés via leur capacité à déléguer et par 75 % via leur capacité à décider. Le leadership correspond à l'autorité naturelle. Il s'agit de fédérer les collaborateurs sans avoir besoin de leur rappeler la hiérarchie. Plutôt que d'imposer une décision, le leadership permettra de donner envie à l'équipe de s'investir et de s'impliquer dans cette activité. C'est une vision globale, qui consiste à donner du sens aux missions de chaque salarié. Tous les managers n'ont pas forcément du leadership, mais travailler sur ce point peut avoir un impact très positif.

    Aujourd'hui, les managers travaillent de concert avec leurs collaborateurs. La notion d'équipe et de collectif est au cœur de leurs préoccupations. Surtout, la performance n'est plus leur seul et unique leitmotiv : ils prennent aussi très au sérieux le bien-être de leurs collaborateurs. Inutile pour autant de rentrer dans des cases en se cantonnant à une méthode de gestion, au détriment des autres. La vraie force du manager, désormais, c'est d'être capable d'adopter un management situationnel. Cela revient à adapter son comportement selon la situation et le collaborateur, probablement la clé de la réussite.

     

    Quelles sont les erreurs à éviter en gestion d'équipe ?

     

    Ne pas oser recadrer un collaborateur

    Ne pas recadrer un collaborateur peut conduire à tolérer des comportements non souhaités ou non performants. Il est important d'avoir des conversations difficiles lorsque nécessaire pour corriger les déviations par rapport aux attentes.

    Par exemple, si un membre de l'équipe ne respecte pas les délais de livraison de ses projets, le manager pourrait dire : « J'ai remarqué que vous avez eu du mal à respecter les délais de livraison de vos projets récemment. Cela a un impact sur la planification globale de l'équipe et peut entraîner des retards pour d'autres membres. Je suis là pour vous aider à surmonter les obstacles et à trouver des solutions. Comment pouvons-nous travailler ensemble pour améliorer cette situation ? ».

     

    Ne pas tenir sa parole

    Ne pas respecter les engagements pris envers les membres de l'équipe peut entraîner une perte de confiance et de crédibilité. Il est essentiel de tenir ses promesses et de respecter les délais pour maintenir des relations de travail solides et une culture de confiance au sein de l'équipe.

     

    Ignorer les retours des membres de l'équipe

    Négliger les retours et les préoccupations des membres de l'équipe peut créer un sentiment de frustration et de déconnexion. Les managers doivent être ouverts à écouter les opinions de leur équipe et à prendre en compte leurs commentaires pour améliorer les processus et les relations de travail.

     

    Ne pas reconnaître ses torts

    Refuser de reconnaître ses propres erreurs ou lacunes peut miner la crédibilité et l'autorité d'un manager. Il est important de faire preuve d'humilité et de responsabilité en admettant ses erreurs et en cherchant des solutions pour les corriger.

     

    Fixer des objectifs ambigus

    Des objectifs flous ou mal définis peuvent entraîner de la confusion et de la frustration au sein de l'équipe. Il est crucial de fixer des objectifs clairs, mesurables et atteignables, et de les communiquer de manière transparente à tous les membres du groupe de projet pour garantir leur engagement et leur alignement sur les priorités de l'entreprise.

     

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